L’ETAT FRANÇAIS INTERDIT LA MANIFESTATION DE CALAIS DE SOLIDARITÉ AVEC LES MIGRANTS/RÉFUGIÉS/EXILES/SANS PAPIERS, MAIS NE SAIT PAS FERMER UN BAR RACISTE ET FASCISTE A LILLE
LE JUGE DU TA A REJETÉ LE RÉFÉRÉ EN LIBERTÉ ET DONC CONFIRME L’INTERDICTION DE MANIFESTER
La décision préfectorale de la Préfète du Pas de Calais est tombée le 28 septembre à trois jours de la manifestation : Article 1 : « la manifestation... le 1er octobre 2016 sur les territoires des communes de Calais, Frethun, Coquelles, Sangatte et Marck-en-Calaisis. Article 2 : Tout contrevenant à cette interdiction est passible des sanctions pénales aux articles 439-9 et R 610-5 du code pénal ainsi qu’à l’article 13 de la loi du 3 avril 1955 ». Ce faisant, nous demandons qu’une solution pérenne d’accueil leur soit offerte et que leurs demandes soient prises en compte avant le démantèlement annoncé de la "jungle".
Madame la Préfète, en date 29 septembre 2016, a décidé d’interdire la manifestation en alléguant que : - lors de la manifestation précédente du 25 septembre 2015 "170 militants avaient ... agressé des habitants de Calais qui refusaient de prendre leur tract". Ce prétexte est inacceptable, car si tel était le cas il aurait été logique que la justice fasse son travail. On ne peut, dans le cas d’espèce, que constater qu’il y a ici manifestement une confusion tendant à faire tomber sous le coup du « trouble à l’ordre public » les altercations verbales qui ont eu lieu contre les provocations verbales de certains racistes.
- lors de la manifestation du 23 janvier 2016 "cette manifestation a été le théâtre de débordements et troubles à l’ordre public dans le centre-ville et dans le port de Calais ou près de 200 migrants ...avaient pénétré avec violence et en force à bord du navire...". Or la manifestation s’est déroulée comme prévu sans incidents. Les événements dont parle la Préfète sont survenus après la manifestation. Les organisateurs de la manifestation ne peuvent être tenus pour responsables de ce qui se passe en marge et hors de celle-ci. En outre les gestes de désespoir de migrants/réfugiés/exilés tentant le tout pour le tout afin de rejoindre la Grande Bretagne sont quotidiennement relatés dans les médias.
IL EST INQUIÉTANT QUE LE PAYS BERCEAU DES DROITS HUMAINS INTERDISENT LE DROIT CONSTITUTIONNEL DE MANIFESTER PACIFIQUEMENT ET SOIT DANS L’INCAPACITÉ DE FERMER UN BAR PRÉTENDUMENT « IDENTITAIRE » RACISTE A LILLE PARTIE PRENANTE DE LA STRATÉGIE ÉLECTORALISTE DU FASCISME MONTANT EN FRANCE.
N’EST CE PAS LA UNE DES MULTIPLES MÉTASTASES DE CE CANCER QUI MINE LA NATION QUE CERTAINS DÉFINISSENT DANS LEUR CHASSE AU « BÉTAIL ÉLECTORAL » COMME ÉTANT LE PAYS EXCLUSIF DES « GAULOIS » ?
Un référé LIBERTÉ a été envoyé au Tribunal Administratif pour faire respecter le droit constitutionnel de manifester. Le CSP59 espère que le DROIT SERA DIT EN 48 H (délai légal) et que l’ETAT devra s’acquitter de ses devoirs RÉPUBLICAINS ET DÉMOCRATIQUES.
Le CSP59 appelle les organisateurs de la manifestation à programmer un nouveau rendez vous pour que VIVE LE VIVRE ENSEMBLE DANS L’EGALITE.
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