Dans le cadre du chantier métier, le précédent ministre avait proposé de supprimer le dispositif des une ou deux heures de coordination et synthèse (HCS) versées aux enseignants de SEGPA pour lui substituer une indemnité de synthèse d’un montant de 900 euros pour tous. Une mesure similaire serait prise pour les enseignants mis à la disposition des établissements et services médicaux-sociaux avec la création d’une indemnité de fonctions de 666 euros.
Un projet à revoir
Mais « Si ces propositions peuvent améliorer la situation de certains personnels, elles se traduiront pour une majorité par une perte de pouvoir d’achat. Certains enseignants verraient leurs salaires ainsi diminuer. Certains passeraient de 1 740 € (deux heures hebdomadaires de coordination-synthèse) à 900 €, voire 666 € annuels » déplore le SNUipp-FSU dans un courrier adressé au nouveau ministre le 16 avril.
Pour le syndicat, cette baisse de rémunération n’est pas acceptable et ces personnels ne peuvent être perdants financièrement par rapport à l’existant, alors même qu’ils ont souvent été écartés des mesures catégorielles (ISOE, ISAE, NBI) dont bénéficient leurs collègues exerçant à des niveaux équivalents. Il demande donc à Benoît Hamon « de revoir le projet actuel d’indemnités spéciales, l’engagement quotidien des enseignants de SEGPA au service de la réussite des élèves les plus en difficultés ou en situation de handicap devant être reconnu par une revalorisation salariale significative. »
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