Des droits à défendre collectivement

Cette année scolaire est marquée par une austérité budgétaire conséquente. La baisse de la dépense publique entraine la dégradation du service public d’éducation, notamment le recul du nombre d’emplois enseignants et l’absence de mesures salariales.

Le développement de l’école inclusive ne peut se faire sans les moyens nécessaires permettant l’instauration d’un statut pour les AESH, la présence d’équipes pluridisciplinaires dans les écoles et la création de postes dans les établissements médico-sociaux.

La baisse démographique ne doit pas être un prétexte pour supprimer des classes. Elle est au contraire l’occasion de limiter les effectifs et d’améliorer les conditions de travail des personnels.

Par ailleurs, après un nouveau gel du point d’indice, la revalorisation des salaires doit devenir une priorité gouvernementale, au risque d’encore aggraver la crise d’attractivité des métiers de PE, PsyEN et AESH.

L’année 2026 voit également la mise en place de la protection sociale complémentaire (PSC) avec un contrat collectif à adhésion obligatoire pour la santé et un second pour la prévoyance, financés en partie par l’employeur. Ces changements auront des conséquences non négligeables sur les garanties santé des agent·es.
Plus que jamais le financement de la sécurité sociale, 80 ans cet automne, doit être défendu.

Mieux connaître individuellement ses droits, c’est être en capacité de se mobiliser et d’agir collectivement pour les faire respecter et en conquérir d’autres ! Se syndiquer à la FSU-SNUipp, premier syndicat du primaire, c’est s’engager dans cette action collective.

Bonne année scolaire !

Aurélie Gagnier, Sandrine Monier, Nicolas Wallet, co-secrétaires généraux

Le guide de la FSU-SNUipp :

Guide carrière 2025-2026

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