Le 9 décembre, le SNUipp-FSU a rassemblé plus de 70 enseignants exerçant en établissement médico-social et de sante (ESMS) pour une journée de réflexion sur la place des unités d’enseignement au sein d’une école qui se veut inclusive, mais aussi sur la question des obligations règlementaires de service (ORS) et du régime indemnitaire des personnels exerçant en ESMS.
Dans une enquête auprès de plus de 300 enseignants spécialisés, réalisée par le syndicat à l’occasion de cette journée, 44 % des répondants jugent que les propositions actuelles du ministère sur les ORS et les indemnités dégradent leur situation. 31 % pensent qu’elles l’améliorent et 25 % qu’elles n’apportent aucun changement. Une illustration de l’extrême diversité des situations sur le terrain.
Des propositions insuffisantes
Le ministère propose en effet de fixer les obligations de service à 24+3 heures pour tous quelque soit le niveau de classe. Une harmonisation qui ne prend pas en compte les spécificités de certains postes dans les établissements.
D’autre part, le ministère envisage de remplacer le paiement des heures de coordination et de synthèse (HCS) par une indemnité de fonctions particulières de 1500 euros. Problème, l’indemnité actuelle de 834 euros serait également supprimée. Au final, 666 euros de plus mais une perte pour plus de la moitié des enseignants d’ESMS qui touchaient jusqu’à présent 870 à 1540 euros pour une ou deux HCS.
Pour le SNUipp-FSU, ces projets ne sont pas donc pas acceptables en l’état.
Dans les prochains groupes de travail, le syndicat se servira des enseignements de cette journée pour demander la reconnaissance et l’amélioration de la situation des enseignants et des coordonnateurs des ESMS.
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