Le tribunal correctionnel d’Amiens, sur réquisition du parquet, et alors que les plaintes avaient été retirées, vient de condamner huit anciens salariés de l’usine Goodyear à vingt-quatre mois de prison, dont neuf fermes, avec cinq années de mise à l’épreuve, pour « séquestration ».
La défense des intérêts des salarié-es deviendrait donc un délit dans notre pays. Cette criminalisation du mouvement syndical et cet amalgame entre luttes syndicales et délinquance sont la marque d’une justice de classe.
Le SNUipp, avec la FSU soutient ces huit militants. Il appelle à signer la pétition « l’appel des goodyear » et à participer à toutes les initiatives demandant la révision de ce jugement.