Les mesures seront présentées en CDEN du 2 février et en CTSD du 5 février pour validation.
Le département a reçu une dotation positive de 89 postes pour la rentrée prochaine. Suite à cette dotation, l’IA a proposé de répartir les moyens en tenant compte de 3 principes :
1) améliorer les seuils d’ouverture et de fermeture (effectifs des classes), surtout en éducation prioritaire : 50 ouvertures pour 75 fermetures (après 2 abandons de fermeture de classes), ainsi que des fusions d’école, des transferts ou transformations de postes.
2) développer les mesures en direction des territoires et des élèves les plus fragiles :
- 60 postes pour le dispositif "plus de maîtres que de classes" prévus en Education prioritaire (avec reconduction pour 1 an des dispositifs arrivant à terme)
- des ouvertures en IME, en ULIS « écoles et collège »
- l’implantation de 3 postes psychologues scolaires supplémentaires
- création de 3 postes de CPC ASH
3) accompagner les enseignant-es : création de postes de BD-FC (10) et d’EMF (presque 8 emplois)
- Fermeture conditionnelle :
Le poste est fermé et retiré du mouvement 2016. Le ou la collègue concerné-e doit participer au mouvement et mettre son poste en « vœu de maintien ». A la rentrée 2016, les effectifs de l’école seront vérifiés. Si les effectifs ont évolué de manière suffisante (seuils), le poste sera réimplanté et proposé en priorité au – à la collègue (extrait de la circulaire départementale : "Si un poste fermé au CTSD de février est réouvert au CTSD de septembre, l’enseignant qui était sur ce poste peut y être réaffecté s’il l’avait demandé en voeu n°1."). - Ouverture conditionnelle :
Le poste n’apparaît pas au mouvement 2016. Les effectifs de l’école seront vérifiés à la rentrée scolaire. Si les effectifs sont ceux communiqués (en prévision), l’ouverture sera accordée et le poste sera créé.
L’avis du SNUipp-FSU 62
Même si le SNUipp-FSU 62 acte des avancées dans la dotation (+ 89 postes), cela reste très insuffisant au regard des besoins sur le terrain. En effet, après plusieurs années de coupes sombres sous la précédente mandature, la priorité au primaire, décrétée par ce gouvernement, peine à devenir réalité.
Dans notre département, les RASED ne sont toujours pas rétablis, il n’y aura aucune création de poste d’enseignant référent à la rentrée prochaine alors que les dossiers se multiplient, les moyens sont insuffisants pour améliorer de façon significative le remplacement et la formation. Les directions de petites écoles sont particulièrement mises à mal (pas d’aide administrative, peu de décharge…). Enfin, la ruralité n’est pas prise en compte.
Il reste du chemin à parcourir et des luttes à poursuivre pour obtenir une réelle amélioration des conditions de travail des enseignants…
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