Le projet de loi visant à réformer le droit du travail constitue une régression sociale que nous n’acceptons pas.
Les principes qui fondent les garanties collectives sont remis en cause, les licenciements facilités et les indemnités prud’homales plafonnées. Ce projet de loi prévoit des procédures de décisions dans les entreprises et établissements qui placent les salarié(e)s sous la menace et le chantage à l’emploi. Il vise à remettre en cause l’égalité de droit et de traitement en abandonnant le niveau national de négociation et en contournant les syndicats. Il mettrait en place d’autres dispositions porteuses de régressions : temps de travail, apprentissage, formation professionnelle....
Le chômage atteint un niveau record, la pauvreté explose et, pour la première fois depuis l’après guerre, l’espérance de vie recule. Précariser le salariat, faciliter les licenciements ne créent pas d’emploi comme le démontrent les politiques menées depuis plusieurs décennies.
N’acceptant pas que la société promise aux jeunes soit celle de la précarité, nos organisations portent d’autres exigences en termes d’emploi, de temps de travail de formation, de protection sociale et de conditions de travail.
Aujourd’hui, le mécontentement est réel et s’intensifie. Il se matérialise par des luttes dans les entreprises, le secteur public et les lieux d’études Il revêt aussi un caractère intergénérationnel avec la mobilisation des jeunes et celle des retraité(e)s.
Le mouvement social s’étend. Une imposante majorité considère que le projet de réforme du code du travail est une menace pour les salarié(e)s et ne créera pas d’emplois. Nous le pensons aussi ! Les premières réactions syndicales et citoyennes ont contraint le gouvernement à un premier recul. Mais ni le changement de date, ni le changement de titre ne rendent ce projet acceptable.
Le 31 mars, les salarié(e)s, les privé (e)s d’emplois, les jeunes, les retraité (e)s ont toutes les raisons de se mobiliser ensemble, par toutes les formes, y compris par la grève et les manifestations sur tout le territoire, pour obtenir le retrait du projet de loi de réforme du code du travail, et pour l’obtention de nouveaux droits, synonymes de progrès social, pour gagner aussi une autre répartition des richesses dans une société solidaire.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, union syndicale Solidaires, UNEF réunies ce jour, invitent l’ensemble les salarié(e)s, les privé(e)s d’emplois, les jeunes, les retraité(e)s à participer à la manifestation régionale Jeudi 31 mars 2016 à 14h30 Porte de Paris à Lille.
Lire aussi :
Manifestation régionale
Manifestations locales
Arras 10h place de la Gare
Berck sur Mer 9h30 place Gambetta
St Pol Sur Ternoise 9h00 devant pôle emploi
Calais devant la sous-préfecture à 10h30
Bruay 9h00 à l’UL de Bruay
Wingles (Tx) 8h30-10h30 devant la permanence du député Nicolas Bays
Bus et covoiturage
Bus pour se rendre , après les manifestations du matin, à la manifestation régionale du 31 mars, 14h30, Porte de Paris
Inscriptions avant mardi 29 mars impérativement.
- LIGNE 1 : BETHUNE : 12 h 30 Place Foch LENS : 13 h 15 place du Cantin.
Contacter Sarah Chaudesaigues 06 71 42 02 05
- LIGNE 2 : CALAIS : 12h Quai du Rhin. Bus commun avec la CGT :
contacter Olivier Carraud 06 84 23 84 22
- BOULOGNE : Co-voiturage
Contacter David Scarpa 07 81 88 97 80
- CAMBRAI-DOUAI : Hôtel de Ville à 12 h 30
Douai : Place du Barlet 13 h15
Contacter Thomas Streinger pour l’inscription : 06.33.31.03.43 par sms de préférence.
- MAUBEUGE : Place de l’Hôtel de Ville 12h30.
Valenciennes : Parking du Gymnase du Collège Chasse Royale à 13 h 00
Contacter Marc Boulogne : 06 85 20 34 90
A savoir :
Animations pédagogiques : ce sont les IEN et les DASEN qui organisent le service ; si des IEN ont prévu une animation pédagogique le jour de la grève et ont envoyé des ordres de mission, on ne peut pas obliger les collègues à participer à ces animations.
Déclaration d’intention de grève : le SNUipp-FSU appelle les collègues à ne pas envoyer leur déclaration d’intention de faire grève. Cette obligation imposée par la loi sur le SMA de 2008 est une atteinte au droit de grève. Le SNUipp-FSU est intervenu au niveau du ministère pour qu’aucune sanction ne soit prise à l’encontre des collègues qui appliqueraient cette consigne de boycott.