Combien d’heures réelles travaillées sur une semaine par les enseignants et enseignantes du primaire ? Le SNUipp-FSU lance une enquête flash du 12 au 16 novembre pour mettre en lumière la réalité du temps de travail réel hebdomadaire. Rentrez vos heures sur le compteur en ligne !
C’est ce que veut mettre à jour le SNUipp-FSU par une enquête flash auprès de la profession du 12 au 16 novembre. Un compteur en ligne sera ouvert donc soyez nombreuses et nombreux à entrer l’intégralité du temps que vous consacrez sur une semaine à la classe, sa préparation, les corrections, les réunions... afin d’apporter publiquement la preuve qu’il est nécessaire de réduire le temps de travail des enseignants.
Ce temps de travail comporte toute une partie de "travail invisible", méconnu du grand public et peu pris en compte par l’institution. En plus des 24 heures devant élèves, s’ajoutent trois heures hebdomadaires (108 heures sur l’année) dans lesquelles est censée tenir une liste sans cesse grandissante de tâches à effectuer : conseils des maîtres, rencontres avec les familles ou encore conseils d’école et animations pédagogiques. Sans oublier les 10 minutes d’accueil le matin et l’après-midi. Enfin, il y a toute la préparation des journées de classe et les corrections.
Alourdissement
Une étude de la Depp de 2013 a calculé que ce temps de travail dépasse les 44 heures par semaine et qu’à elles seules les relations avec la communauté éducative (réunions enseignantes et avec les parents) "consomment" les trois heures par semaine prévue hors la classe. Depuis cette étude, la réalité s’est encore alourdie avec les équipes éducatives à organiser pour les élèves en situation de handicap, les incessants tableaux à remplir tout comme les livrets scolaires numériques. Cela déborde, à tel point que le ministère envisage tout bonnement de placer la formation continue en dehors du temps scolaire...
Le compteur en ligne
Le SNUipp-FSU se mobilise depuis longtemps sur cette question. Tout d’abord pour demander la réappropriation du temps d’APC (activités pédagogiques complémentaires, 36 h annuelles) afin que les équipes puissent s’en saisir selon leurs besoins. Prévues pour l’aide à la difficulté scolaire ou le travail personnel, elles sont souvent devenues « du soutien » et une contrainte pour les élèves comme pour les enseignants. Cette action de réappropriation a permis notamment de poser publiquement la question du temps de travail enseignant
L’action se poursuit avec une enquête "flash" du SNUipp-FSU auprès de la profession d’entrer toutes les heures consacrées au métier sur une semaine. Ces données permettront d’entamer des discussions avec le ministère sur cette question du temps de travail.
Je remplis l’enquête flash en cliquant sur l’image ci-dessous :
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