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Par : SNU62
Publié : 18 avril 2020

INTERVENTIONS

Coronavirus : Toutes les infos (au 18 avril 2020 - 9h)

18 avril 2020




Dans ce contexte inédit, le SNUipp-FSU 62 continue de vous informer ponctuellement pendant la durée des vacances.

Message d’une collègue : "Je tenais à vous remercier de votre lettre d’information quotidienne depuis le début du confinement. Sincèrement, merci ! Chaque jour, quel bonheur de vous lire, vous qui mettez les discours de nos supérieurs à notre portée : il est vrai qu’il fallait les décoder ces différents messages contradictoires, pas évident ! Grâce à vous, on peut faire nos choix en toute conscience. Pendant un mois, chaque matin, je l’attendais votre mail... Il permettait de garder le contact avec la réalité. Un petit dessin humoristique pour commencer : super, j’adore ! Et vous continuez pendant les vacances : c’est formidable, on ne se sent vraiment pas abandonné ! Merci encore pour tout votre travail et surtout continuez comme cela ! Bon courage à tous et bonnes vacances !"

Complétez notre "Journal du Confinement"

 Réouverture des écoles le 11 mai : ce qu’en pense le monde médical

Patrick Bouet, président du Conseil national de l’ordre des médecins :

"Ce choix révèle un manque absolu de logique. Nous ne comprenons pas cette annonce. La première décision a été de fermer les écoles, lycées et universités. Pour deux raisons. D’une part, parce qu’on sait que les enfants sont des vecteurs potentiels sans développer eux-mêmes l’infection, sauf à de rares exceptions. D’autre part, parce qu’il est très difficile en milieu scolaire de faire respecter les gestes barrières. Et maintenant le premier milieu que le Président veut déconfiner est le milieu scolaire ! Comment ne porterait-il plus les mêmes risques ? (...) Il n’y a pas d’explication médicale à déconfiner dans le milieu scolaire en premier"

Lire l’interview ici

Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des Médecins de France :

"La réouverture progressive des crèches, des écoles et des lycées le 11 mai, ça fait courir un risque inutile", car les enfants ne pourront pas respecter les gestes barrières et "vont ramener le virus à la maison".

Lire l’interview ici

Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris :

"On ne peut pas se permettre de jouer avec cette théorie de l’immunité collective. D’autre part, je vous rappelle que dans l’Oise beaucoup d’enseignants sont tombés malades et les enfants testés étaient assez fortement positifs".

Revoir l’émission C dans l’air (ou un extrait ici)

 11 mai : Pas de réouverture sans garanties sanitaires

Dans son allocution du 13 avril dernier, le président de la république a annoncé la réouverture progressive des écoles le 11 mai. Alors que cette date n’est pour l’heure validée par aucune autorité sanitaire, le choix du gouvernement semble surtout guidé par la reprise de l’activité économique. Quelle que soit la date qui sera effective, un certain nombre de conditions sanitaires devront être respectées et le SNUipp-FSU national en propose une liste.

Seule la santé de toutes et tous doit guider le processus de déconfinement. Il doit, dans la logique du confinement lui-même, d’abord répondre aux enjeux sanitaires de la propagation du Covid19 et viser la protection des populations. Aussi, dans la mesure où aucune autorité sanitaire ne conforte le choix du 11 mai, cette date de déconfinement semble prématurée au vu de l’évolution de l’épidémie, et ce, quelles que soient les conditions.
Il ne faut donc pas précipiter le déconfinement sous prétexte de vouloir relancer l’économie au plus vite.

La réouverture des écoles ne pourra donc se faire qu’en respectant une série de conditions clairement identifiées pour ne pas mettre pas en danger l’ensemble de la société.
Ce processus de reprise de l’école devra être approuvé par la communauté scientifique et médicale.

Il s’agit d’imposer un niveau de protection optimum des personnels et des élèves pour ne pas créer de potentiels « clusters » scolaires qui relanceraient l’épidémie. Il faut s’appuyer et tirer des leçons de l’exemple des écoles ouvertes pour l’accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise qui montre que la contamination en leur sein est loin d’être exclue. Le passage à une plus grande échelle de l’accueil des enfants n’est pas sans risque.

La réouverture des écoles ne réglera pas le problème des inégalités qui ont été mises en lumière durant le confinement. Le retour à l’école devra monopoliser les personnels spécialisé, médicaux, sociaux pour prendre en compte toutes les difficultés et engager une réflexion pour bâtir une école qui permette durablement de lutter contre les inégalités.
Par ailleurs, alors qu’il semble inenvisageable d’accueillir tous les élèves en même temps pour des raisons sanitaires, tous les élèves devront néanmoins être accueillis dans les écoles.

La période de retour à l’école ne peut en outre aucunement s’accompagner de pressions sur le programme. Rappelons que, si l’école à la maison n’était pas l’école, l’école sous pandémie ne sera pas davantage l’école.

C’est uniquement si ces conditions sanitaires et pédagogiques sont respectées, avec l’aval de la communauté scientifique et médicale, que les écoles pourraient être ré-ouvertes.
Nier les conséquences prévisibles d’une réouverture des écoles sans les précautions nécessaires constituerait une faute grave.


1) Des préalables
  • Proposer à tous les personnels (enseignant-es, AESH, AED, ATSEM, ...) comme aux élèves la possibilité d’un test de dépistage sérologique pour déterminer qui a été contaminé et qui est susceptible de l’être ;
  • Déterminer un protocole national en cas de contamination d’élèves et/ou de personnels pouvant conduire à la fermeture de l’école ;
  • Mettre à disposition des masques en quantité suffisante, du savon, et du gel hydro-alcoolique, des serviettes et des mouchoirs jetables ;
  • Désinfecter avant chaque changement de groupe les locaux et le matériel scolaire collectif ;
  • Réaménager les classes et les espaces pour respecter les distances barrières ;
  • Élaborer avec les collectivités locales et l’aide des acteurs de prévention, dont les CHSCT, des modalités précises d’organisation des écoles adaptées à de jeunes enfants pour tous les moments de la journée en fonction des locaux (sortes de PPMS locaux).
  • Comment organiser la cantine, les récréations, le transport scolaire, l’accueil des parents, la garderie, l’échelonnement de l’accueil et de la sortie des élèves… ?
  • Les collectivités locales devront être aidées par l’État pour faire face à des besoins importants de personnel supplémentaire.
  • Les équipes devront disposer d’un temps, suffisamment long et institutionnalisé, pour travailler à cette organisation en lien avec les autres personnels de l’école (ATSEM, AESH…).
2) Du côté des élèves
  • Retour progressif en commençant par les plus âgés pour permettre des petits groupes dans toutes les écoles, ceux de CM2 en élémentaire et ceux de GS en maternelle. Cela permettra d’analyser les obstacles à une école sous pandémie.
  • Limiter drastiquement le nombre d’élèves accueilli-es en même temps dans l’école afin que les règles de distanciation sociales puissent être respectées dans la classe et dans tous les lieux de vie de l’école. (préaux, cantine, garderie, transports en commun...). Cette limitation devra être adaptée en fonction de la configuration des locaux et notamment du nombre de sanitaires disponibles.
  • En élémentaire un maximum de 10 &eac ute ;lèves par classe doit être appliqué.
  • En maternelle, la question du retour à l’école des enfants se pose. Comment les accueillir, même en petits groupes, tout en respectant ces mêmes règles ? Les personnels des écoles devront décider en fonction des locaux et du nombre d’adultes présents. Un seul adulte en permanence ne pouvant permettre l’accueil de plus de 5 enfants de 5 ans, de 4 de 4 ans, de 3 de 3 ans.
  • Une attention particulière devra être portée aux conditions d’accueil des élèves en situation de handicap.
3) Du côté des personnels
  • Les personnels dit « fragiles » et/ou à risque, pour eux-mêmes ou pour leur entourage familial, ne pourront être présents au sein des écoles, qu’ils soient enseignant-es ou non, comme les AESH.
  • Certain-es devront régulièrement garder leurs enfants quand ces derniers ne seront pas accueillis à l’école.
  • Le nombre de personnels présent dans les écoles fluctuera donc et devra être anticipé pour organiser l’accueil des élèves.
  • Les psychologues scolaires avec les RASED doivent pouvoir être disponibles auprès des équipes et des élèves ainsi que la médecine scolaire, notamment pour mettre en place des espaces de parole liés à cette période particulière qui a pu être source d’une grande souffrance.

 11 mai : Si les conditions de reprise sont pas réunies ?

La reprise de l’école devrait avoir lieu progressivement à partir du 11 mai. S’ils considèrent que les conditions de sécurité sanitaire ne sont pas réunies, les enseignants vont-ils pouvoir faire valoir leur droit de retrait ?

Réponse de la FSU en vidéo :

 11 mai : Inquiétudes des personnels et des parents

Voici pour information le courrier adressé par les principales organisations syndicales et de jeunesse au Ministre de l’Education Nationale :

Paris, le 17 avril 2020

Monsieur le Ministre,

Personnels, parents d’élèves, élèves tiennent à vous faire part de lagrande inquiétude suscitée par les annonces du président de la République sur la réouverture progressive des écoles et établissements scolaires à partir du 11 mai.

Tout le monde souhaiterait pouvoir reprendre l’école et sortir d’une situation où l’ensemble des élèves subissent les conséquences de la crise et où les inégalités scolaires se creusent. Mais les conditions seront-elles réunies à compter du 11 mai ? En prolongeant au-delà de cette date la fermeture des cafés, restaurants, lieux de culture, etc., le Président de la République a lui-même anticipé le maintien d’une situation de risque sanitaire nécessitant la poursuite de la plus grande vigilance.

Nous n’avons pas la prétention de connaître l’ensemble des procédures à appliquer. En, revanche, nous demandons à ce que les préconisations sanitaires pour la protection optimale de toutes ettous soient strictement respectées. Ce sont des conditions sine qua nonà la reprise.

En tout état de cause, les éléments suivants nous semblent incontournables :

  • la mise en place d’une politique massivede testsqui devra correspondre aux préconisations du conseil scientifique et de l’OMS ;
  • la désinfection des écoles, services et établissements scolaires qui ont été fréquentés pendant la période de confinement avec des dotations en matériel spécifique (équipements, masques...) et une protection adaptée ;
  • la fourniture des matériels de protection (gel hydroalcoolique, gants et masques chirurgicaux ou FFP2) en quantité suffisante pour les agent-e-s et les élèves adaptés à la situation de travail de chacun ;
  • les personnels dont la santé ou la pathologie le nécessite doivent bénéficier des mesures d’éloignement du travail et avoir un suivi médical tel que prévu par le décret 82-453 modifié ;
  • les élèves dont la santé ou la pathologie le nécessite, et celles et ceux dont les parents souffrent de grandes pathologies, doivent pouvoir être exemptés du retour en présentiel ;
  • des garanties concernant la limitation des effectifs par groupes dès le retour des élèves (retour qui ne peut être simultané de celui des adultes), pour permettre la distanciation sociale exigée par ailleurs, et ce pour l’ensemble des niveaux et tous les lieux fréquentés par les élèves et personnels (cantine scolaire, internats, couloirs etc.).

Depuis le 14 avril 2020, vous consultez les organisations représentatives des personnels, des parents d’élèves et le CNVL. Nous avons formulé nos propositions, nos attentes pour que la reprise quand et là où elle aura lieu se passe du mieux possible entermes de sécurité pour toutes et tous. Nous vous demandons de présenter vos propositions à l’issue de ce cycle d’audiences afin que nous puissions vous faire part de nos réactions, cela pourrait avoir lieu en multilatérale et dans le cadre des instances de dialogue social ministériel : CTMEN, CHSCTMEN et CSE avant toute reprise éventuelle et avant la communication au grand public. Nous vous demandons de vous assurer que ces mesures seront présentées dans les instances de dialogue social local (niveaux académiques et dépar tementaux).

Enfin, des établissements scolaires ont été réquisitionnés ces dernières semaines pour permettre d’héberger des personnes sans domicile ou en grande précarité de logement et leur permettre de s’isoler, d’être soignés, de se reposer pour guérir. Partout où les préfectures et agences régionales de santé estiment que la réquisition demeure nécessaire au-delà du 11 mai 2020, les établissements doivent demeurer fermés pour que la politique nationale de santé face au Covid19 ne soit pas fragilisée. Si ces conditions n’étaient pas remplies, les risques encourus par les élèves, les personnels et la population devront conduire à différer l’ouverture des écoles et des établissements sc olaires prévue à partir du 11 mai.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’expression de nos salutations respectueuses.

 11 mai : Les ATSEM dans la tourmente

Les 52.000 agents, assurant les fonctions d’ATSEM dans les 14.300 écoles maternelles de notre pays, sont confrontés à une situation spécifique du fait de leurs conditions de travail liées au rythme scolaire et à la multiplicité de leurs employeurs, qui sont maires ou présidents d’établissements publics intercommunaux.

Un grand nombre d’entre elles, du fait de la fermeture des écoles maternelles, sont en autorisation spéciale d’absence, d’autres travaillent pour garder les enfants des personnels du secteur de la santé ou du médico social. Certaines même ont été affectées à des tâches d’entretien des bâtiments municipaux. Ce travail, parfois, est inférieur à la durée de la journée de travail prévu par la collectivité en présence des élèves.

Un nombre croissant d’employeurs, peu soucieux des textes, profitent d’une certaine ambiguïté des circulaires ministérielles, pour annoncer à ces collègues qu’elles devront :

  • récupérer toutes les heures non faites jusqu’à hauteur de 1607 heures
  • venir tout ou partie de l’été travailler au centre de loisirs sans hébergement,

Des ATSEM se voient menacer de retrait de leur régime indemnitaire.

Lire le communiqué du SNUTER-FSU

 Une prime pour les enseignant-es accueillant des enfants de personnels soignants

Le ministre de l’Action et des Comptes publics a déclaré qu’une prime dont le montant pourra s’élever jusqu’à 1000 euros sera versée à 400.000 fonctionnaires d’Etat. Cette prime sera versée au terme de l’état d’urgence sanitaire, notamment aux enseignant-es qui gardent les enfants des soignants. Selon Gérald Darmanin, cette prime concernera également les contractuels.

Pour la FSU, la priorité absolue reste la santé des personnels et celle de leurs proches. Or, encore aujourd’hui, bien des agent.e.s travaillent toujours sans les moyens de protection indispensables. Des primes, même majorées, n’empêchent pas de tomber malade.

Ensuite, de très nombreux agent.e.s – vraisemblablement une majorité – seront exclus de ce dispositif. Pour celles et ceux qui la percevront, des taux différents seront pratiqués selon des critères contestables et sujets à interprétations variables et aléatoires. Cela ne va pas manquer de se traduire par des pratiques clientélistes, générant des clivages, tout l’inverse dont nous avons besoin dans la période actuelle.

Enfin, les femmes, notoirement discriminées dans le versement des primes, risquent fort de l’être une fois de plus, notamment parce que ce sont elles très majoritairement qui se retrouvent en position d’ASA pour la garde des enfants.

Lire le communiqué intersyndical

 Carte scolaire : Ouverture et fermeture de classes à la rentrée 2020

Le SNUipp et la FSU ont de nouveau réclamé pour la rentrée 2020, dans le contexte de la crise sanitaire inédite, l’abandon pur et simple de toutes les fermetures ainsi que l’ouverture de classes partout où les équipes le pensent nécessaire.
Les élèves auront besoin de bonnes conditions d’apprentissage, d’être rassurés avec une présence importante des enseignants. D’autant que, pour l’heure, on ne sait pas si la carte scolaire nécessitera de nouveaux ajustements importants, notamment en maternelle où les inscriptions se termineront après le confinement. Pour le SNUipp et la FSU, la dotation supplémentaire octroyée indique que d’autres choix budgétaires sont possibles. Il faudra l’amplifier dans les années à venir pour la qualité du service public d’éducation.

A la fin du CTSD, on dénombre :

  • 27 ouvertures
  • 30 fermetures
  • 14 statut quo
  • 80 abandons de fermeture
  • 7 fusions

Le SNUipp et la FSU ont donc décidé de voter CONTRE cette carte scolaire.

En analysant le projet, on peut noter beaucoup d’abandons de fermeture dans le rural. Mais nous ne sommes pas dupes sur l’objectif de cette mesure : pour le SNUipp et la FSU, il s’agit d’une mesure électoraliste : le 2nd tour n’étant pas fini, et les élections sénatoriales et les présidentielles approchant, le gouvernement aura besoin des maires. Le SNUipp et la FSU refusent que l’on puisse ouvrir une porte décisionnaire aux maires qui n’a pas lieu d’être !

Par ailleurs, ces abandons de fermeture se font aux dépens de l’éducation prioritaire. Or, c’est dans les milieux populaires que les conséquences les plus délétères du confinement se feront ressentir. Et vu la situation du département, il est incompréhensible qu’une politique visant à réduire les inégalités ne soit pas plus engagée encore.

En maternelle, toutes les écoles en milieu ordinaire ne pourront pas créer des classes de grande section à 24.

Il n’y a plus de maîtres supplémentaires, pourquoi l’abandon de ce dispositif qui, après évaluation, donnait satisfaction à tout le monde et permettait la réussite pour tous ?

Il n’y a pas de création de postes de remplaçant. Comme si la continuité pédagogique n’avait plus d’importance hors confinement ! Nous avons demandé à être destinataires de l’état du remplacement dans le département. Même si l’inspecteur d’académie semble satisfait de son taux de remplacement, le SNUipp et la FSU constate qu’il y a encore beaucoup de journées de classes non remplacées.

Le SNUipp-FSU revendique que le nombre d’élèves par classe ne dépasse pas 20 élèves en éducation prioritaire et 25 en ordinaire. Le syndicat réclame aussi que tous les élèves (ULIS, 2 ans en ordinaire) soient pris en compte dans les effectifs des écoles, mais également que les postes spécialisés, de remplaçants, d’enseignants référents, de CPC... soient en nombre suffisant pour permettre les meilleures conditions d’apprentissage et de formations possible. Ce n’est pas encore le cas.

Vote de la carte scolaire :

Contre : FSU et FO
Pour : Se-UNSA et SNE

Lire le compte-rendu complet ici

 Mouvement 2020

C’est parti pour le mouvement intra-académique.

Pour rappel, le serveur mouvement sera ouvert du 27 avril au 11 mai.

Extrait de la circulaire départementale "mouvement 2020" (à consulter intégralement ici) :

Les collègues participant obligatoirement au mouvement (Fonctionnaires stagiaires, collègues affecté-es actuellement à titre provisoire, collègues victimes d’une fermeture de classe...) doivent faire au moins 1 voeu large dans l’écran 2 (carte des zones larges ici).

Si vous n’obtenez aucun de vos vœux dans le 1er écran, le logiciel analysera votre vœu large du 2nd écran. Et pour savoir où vous affecter dans la zone large que vous aurez choisie, le logiciel va se baser sur votre "vœu indicatif".

Le vœu indicatif est en fait le vœu précis du 1er écran, correspondant à votre zone de vœu large, le mieux classé.

Par exemple, vous avez choisi dans le 1er écran :

  1. enseignant à l’école Alpha de Saint-Omer
  2. enseignant à l’école Bêta d’Étaples
  3. remplaçant circonscription de Liévin
  4. enseignant circonscription de Marquise
  5. enseignant à l’école Delta de Boulogne-sur-mer

Et que vous choisissez comme vœu large dans le 2nd écran : enseignant dans le regroupement n°2 (Boulogne 1, Boulogne 2, Marquise, Étaples).

Dans ce cas, le vœu indicatif est le 2ème vœu précis : le 1er et le 3ème ne font pas partie du regroupement, et le 4ème et 5ème en font partie mais ont été classés plus loin.

De ce fait, si vous n’obtenez aucun de vos précis dans le 1er écran et que vous passez au 2nd écran, le logiciel essaiera de vous trouver un poste qui sera le plus proche possible d’un poste d’enseignant-e à Étaples, plutôt que d’un poste d’enseignant-e à Marquise ou Boulogne-sur-mer.

L’ordre des vœux a donc son importance !

Malgré le contexte très difficile, le SNUipp-FSU sera présent à vos côtés pour vous renseigner au mieux, vous conseiller, vous défendre par tous les moyens possibles !

Des outils seront très prochainement disponibles pour vous aider dans les méandres du mouvement.

 Complétons notre Journal de confinement

Compléter notre Journal du confinement

Pour rester vigilants à ce sujet et au plus près des réalités de terrain, le SNUipp-FSU 62 vous propose de rédiger un « Journal du confinement » basé sur vos témoignages.

L’objectif est de garder les traces de notre quotidien pendant le confinement : la continuité scolaire (et non "pédagogique" !), la solidarité, vos difficultés, vos errements, les injonctions, les outils numériques, les conséquences inattendues, la solidarité, les relations avec les élèves, les parents, voire au sein de sa cellule familiale...

Tous ces petits riens qui seront vite oubliés dans un avenir proche, aussi bien par notre hiérarchie que nos gouvernants. Mais que nous ne manquerons pas de rappeler dans chacun de nos échanges avec l’Administration.

Tous ces petits riens qui participent tous à la vision collective de notre métier.

Les témoignages seront tous anonymés avant d’être publiés.



Affichez sur les réseaux sociaux votre solidarité avec tous.te.s les agents du service public dont l’action au quotidien permet de freiner la propagation du virus !

 Des ressources pédagogiques pour l’école à la maison

Le SNUipp-FSU met à la disposition des enseignantes et des enseignants des écoles une série de liens vers des contenus pédagogiques et culturels. Un recensement non exhaustif qui évoluera au fil des propositions des différents acteurs.

Voici des articles qui recensent des liens, des idées simples à proposer à mettre en œuvre pour les enfants avec des parents qui restent des parents.

N’oubliez pas que chaque équipe pédagogique doit choisir un fonctionnement selon son contexte scolaire.



 Foire aux questions

Le SNUipp-FSU Pas-de-Calais a mis en place une foire aux questions pour trouver facilement les réponses à toutes les questions que vous vous posez. Cette foire aux questions est mise à jour régulièrement, au fur et à mesure des réponses données par l’Administration.

Foire aux questions : Les réponses à toutes les questions que vous vous posez
Suite aux annonces du président de la République, nous vous proposons toutes les informations nécessaires

Notre site et notre foire aux questions seront tenus à jour au fur et à mesure de l’évolution de la situation et éventuellement des consignes même s’il serait utile qu’elles soient le plus rapidement et définitivement fixées, dans le temps et sur tout le territoire.

Pour toute question particulière, envoyez-nous un mail à : snu62@snuipp.fr



Le site dédié du SNUipp FSU : Toutes vos questions classées par thème


Un peu d’humour...