- Un peu d’humour
- Hommage à Bruno Delbecq
- Prime “COVID19”
- Le SNUipp et la FSU s’adressen
- La reprise au fil des jours
- Proposition de loi créant (...)
- Dates des concours
- Encore un petit bilan Monsieur
- Que dois-je faire pour (...)
- Une prime exceptionnelle (...)
- Besoin de parler ?
- La reprise dans CES conditions
- Passage à la Hors-classe
- Mouvement 2020
- Adhérons dès maintenant (...)
- Complétons notre Journal (...)
- Des ressources pédagogiques
- Foire aux questions
Le SNUipp-FSU 62 vous propose un point info quotidien de l’évolution de la situation pour les personnels.
Message d’une collègue : "Bonjour, je suis dans une très chouette école. Jusqu’en mars j’étais une maitresse extrêmement heureuse. Il se passait plein de belles choses pour les enfants.Avec ce protocole sanitaire que je juge excessif, les enfants sont assignés à un plot avec interdiction ferme d’en bouger durant tout le temps de récréation et temps péri scolaire. Je trouve que c’est de la maltraitance. On impose aux enfants des contraintes martiales qui me choquent. Ils n’ont droit de rien et sont privés de tout et ce pour un temps forcément long et indéterminé. Et le message qu’on leur assène à longueur de temps est que l’autre est dangereux et que eux-mêmes sont dangereux pour les autres. Quelle tristesse !"
Complétez notre "Journal du Confinement"
Un peu d’humour...
Hommage à Bruno Delbecq
Bruno Delbecq, directeur de l’école Louis Ravet de Saint-Laurent-du-Var, s’est donné la mort samedi 23 mai dans la cour de son école. Il avait 64 ans et allait prendre sa retraite à la fin de l’année scolaire. Il exerçait à Saint Laurent-du-Var depuis une vingtaine d’années et il était fort apprécié.
Un CHSCT Départemental exceptionnel des Alpes-maritimes se réunit aujourd’hui.
Seule la publication de la lettre qu’il a laissée pourra nous éclairer sur les raisons de son geste.
A ce jour, nous ne fonderons pas notre communication sur des coupures de presse ou sur le tribunal de Facebook. Le rapprochement avec Christine Renon est à ce stade infondé et instrumentaliserait ce drame.
Le SNUipp-FSU tient à exprimer son émotion suite à ce tragique événement. Nos pensées vont vers sa famille, ses collègues de travail et ses élèves.
Prime “COVID19”
Le Ministère a présenté au SNUipp-FSU la déclinaison envisagée de la prime Covid-19 sur la base du décret 2020-570 du 14 mai 2020.
La prime dont le taux plein est de 1000 euros, modulable en paliers selon la durée de mobilisation (330/660/1000 €) est ouverte à l’ensemble des personnels (fonctionnaires, contractuel-les de droit public et privé) mais ciblée sur celles et ceux particulièrement mobilisé-es durant le confinement (surcroît significatif et quantifiable de travail en présentiel ou distanciel, participation à la gestion de crise, maintien des missions de l’Etat). Le versement sera unique (en août ou septembre) et les bénéficiaires déterminés par le chef de service. L’enveloppe est non fermée. Ce sont les académies qui présenteront la facture avec un contrôle de cohérence sur les volumes globaux par la DAF (Direction des affaires financières).
Trois populations sont visées
- Celles et ceux ayant assuré l’accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise (directrices et directeurs, AESH, AED, enseignant-es…) sur la base d’un cadrage national mis en œuvre par les autorités académiques (sans marge de manœuvre ni sur les paliers ni sur les sommes). Il est fondé sur le nombre de jours de présence (le dimanche comptera double) : moins de 4 jours pas de prime, de 4 jours à 9,5 jours 330€, de 10 jours à 15,5 jours 660€ et à partir de 16 jours 1000€).
- Agent-es réquisitionné-es pour soins aux malades ou SDF (médecins scolaires, infirmières du MEN…), versement de la prime à taux plein quelle que soit la durée de présence.
- Agent-es non enseignants des rectorats, DSDEN, GRETA, CFA… Versement dès lors qu’il y a eu un surcroît significatif et quantifiable de travail en présentiel (agent-es inscrit-es dans le plan de continuité : sécurité, entretien, paie, informatique,…) ou en distanciel. Aucun cadrage n’est donné, la main est laissée au chef de service.
L’ensemble des personnels était investi durant la crise
Le Ministère a aussi indiqué que le ministre s’exprimera sur la poursuite des chantiers notamment celui de la revalorisation des enseignant-es, lié à la réforme des retraites suspendue.
L’agenda social est relancé avec, pour ce qui concerne le 1er degré, la direction d’école et les AESH.
Le SNUipp-FSU est intervenu pour rappeler que l’engagement des personnels auprès des enfants des personnels indispensables a été solidaire et non intéressé et qu’il ne résume pas à lui seul l’engagement de toute la profession.
Les enseignant-es et AESH ont travaillé sans relâche au maintien du lien avec leurs élèves.
Le SNUipp-FSU a demandé à ce que cet engagement quotidien de toutes et de tous plusieurs fois salué publiquement soit reconnu par des gestes forts, notamment par le dégel du point d’indice et des mesures en faveur du pouvoir d’achat et de la reconnaissance salariale.
Le SNUipp-FSU a dénoncé le fait que les critères ainsi définis ne permettent pas de prendre en compte celles et ceux qui auraient souhaité s’investir mais qui n’ont pas pu (trop de personnel volontaire, problème de santé, charge de famille…) ni celles et ceux qui ont pu être exposé-es en appliquant les consignes de leur hiérarchie (distribution exercices, accueil des familles, …). Ni d’ailleurs le fait que les enseignant-es et AESH ont dû utiliser leur propre matériel et connexion personnelle.
C’est pourquoi le SNUipp-FSU a réitéré sa demande de versement d’une prime d’équipement, qui devra être pérennisée, à toutes et à tous.
Le SNUipp-FSU a aussi questionné les modalités de collectes des informations. Le Ministère indique que les académies ont été alertées il y a plusieurs semaines sur la nécessité de collecter ces infos.
Le SNUipp-FSU a demandé à ce que la transparence et l’information des agent-es soit garantie.
A l’occasion du CTMEN du 20 mai, le SNUipp-FSU a réitéré sa demande que l’ensemble des personnels soit éligible à cette prime.
Le SNUipp et la FSU s’adressent au Premier ministre
Dans un courrier unitaire adressé au Premier Ministre le 20 mai, le SNUipp et la FSU réclament l’ouverture de négociations salariales dans la Fonction publique.
La reprise au fil des jours
La réalité du terrain ne correspond pas à la communication ministérielle...
Un très grand coup de chapeau à tous les collègues, directeurs-trices et adjoints, remplaçant-es, AESH, personnels de RASED, d’UPE2A... Rien n’est simple, rien n’est acquis. Restons toutes et tous vigilant-es et n’hésitez pas à contacter le SNUipp-FSU !
Après avoir fait preuve de « trésors d’inventivité » pour maintenir le lien scolaire avec les élèves et les familles pendant le confinement, les équipes enseignantes sont désormais confrontées à la réouverture des écoles. La précipitation de cette mesure génère inquiétudes et interrogations. Avec un niveau de contraintes jamais atteint, comment « faire école » ? La réalité du processus de réouverture des écoles ne correspond pas vraiment à la communication ministérielle.
Moins d’écoles et d’élèves ont repris que ce qui a été annoncé, des situations montrent encore des difficultés d’application du protocole et des dizaines d’école ont été refermées.
Et dans votre école, votre classe, comment ça se passe ?
Pour compléter cette photographie des écoles en cours de déconfinement, le SNUipp-FSU propose un second volet d’enquête qui permettra de saisir plus finement les manques dans l’application du protocole sanitaire, notamment la fourniture de masques en nombre suffisant, les pressions de la hiérarchie pour « faire du chiffre » sur le nombre d’élèves accueillis et la réalité de l’organisation pédagogique retenue.
Sur cette dernière, très majoritairement, les enseignant-es accueillent des petits groupes d’élèves tout en suivant également les autres élèves de leur classe en distanciel afin de poursuivre des activités scolaires avec le plus grand nombre d’élèves. Cette solution doit nécessiter des aménagements, notamment en termes de temps de présence dans les écoles.
Proposition de loi créant la fonction de directeur d’école
Le 12 mai, un groupe de député-es LREM a déposé une « proposition de loi créant la fonction de directeur d’école ».
Sans surprise, le contexte de crise sanitaire sert d’appui pour reprendre un dossier que notre mobilisation a mis en échec il y a un an lors du vote de la « loi pour une école de la confiance ».
Cette proposition de loi “créant la fonction de directeur d’école” ne peut directement mentionner un statut qui est rejeté par une majorité de la profession, comme l’a démontré l’enquête du SNUipp-FSU et l’a confirmé la consultation ministérielle de cet automne où moins de 10% des répondants souhaitaient un statut pour la direction d’école. Elle avance la création d’un “emploi fonctionnel de directeur d’école”.
Des propositions en trompe-l’œil
Cette consultation avait également confirmé des préoccupations (temps, aide à la direction, rémunération, formation…) sur lesquelles cette proposition de loi avance des pistes :
Sur la question du temps, il est proposé de décharger totalement d’APC tou·tes les directeurs·trices. Par ailleurs, les directeurs·trices des écoles de 8 classes et plus ne seraient plus en charge d’une classe. Néanmoins, si sa mission de direction n’est pas à temps plein, « le directeur peut être amené à exercer d’autres missions »...
Au sujet de la rémunération, une « bonification indemnitaire » leur serait attribuée ainsi qu’un « avancement de carrière spécifique en favorisant une progression de carrière accélérée, en dehors des contingents réservés aux enseignants ».
Le texte précise que « les candidats à la fonction de direction devront suivre une formation qui précédera et conditionnera leur demande d’accès à cette fonction par liste d’aptitude ».
Concernant l’allègement des tâches et les responsabilités, il n’est question que du PPMS et de l’élection des représentant·es des parents d’élèves.
Alors que ce gouvernement a supprimé les emplois d’aide à la direction, ceux-ci sont renvoyés au bon vouloir et aux moyens des collectivités locales : il est proposé aux « communes ou communautés de communes ayant la compétence scolaire de mettre à disposition du directeur d’école une aide de conciergerie ou une aide administrative”. L’exposé des motifs précise “ en fonction des besoins exprimés par le conseil d’école. »
Des alertes importantes
Cette proposition de loi accentuerait de fait le « new public management » dans le 1er degré, mettant à mal notre fonctionnement qui place au cœur l’équipe enseignante comme collectif de travail.
La prise de décision dans les écoles : si le conseil des maîtres et le conseil d’écoles sont deux instances qui gardent leurs prérogatives actuelles, le directeur deviendrait, selon l’exposé des motifs, « décisionnaire lors des débats qu’il organise pour assurer le bon fonctionnement de l’école sur le plan pédagogique comme sur celui de la vie de l’école ».
Des compétences spécifiques sont déjà attribuées aux directeurs et directrices mais la proposition de loi leur donnerait, sans nul doute, un pouvoir de décision bien plus large, à l’opposé de ce que le SNUipp-FSU porte pour garantir un fonctionnement démocratique de l’école.
Un emploi fonctionnel, non hiérarchique mais avec autorité : l’article 2 crée, un « emploi fonctionnel pour les directeurs d’école” L’exposé des motifs précise “ainsi, sans changer de corps, il est reconnu la spécificité de leurs missions et responsabilités. »
Un emploi fonctionnel ne constitue pas une reconnaissance en soi, d’autant que son cadre, y compris juridique, n’est pas défini.
Le texte précise que le directeur « a autorité pour prendre des décisions en lien avec ses différentes missions ainsi que sur les personnels qui sont sous sa responsabilité durant le temps scolaire, sans en être le responsable hiérarchique ».
De plus, « il est délégataire de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école dont il a la direction. »
Vers un recrutement sur poste à profil : « Une feuille de route sera donc établie au niveau national, … [qui] pourra, par exemple, être personnalisée par le DASEN pour tenir compte des compétences du directeur, des spécificités du poste, du projet d’école ou encore des particularités territoriales. » La similitude avec le 2nd degré se dessine.
Quid de plus de la moitié des écoles qui ont moins de 8 classes ?
Seule est mentionnée la situation des écoles de 8 classes et plus où « le directeur n’est pas chargé de classe. » Cela peut se traduire par un encouragement aux fusions d’écoles voire au retour du projet des EPSF (Etablissement Public des Savoirs Fondamentaux : fusion écoles / collèges).
Si l’augmentation de décharge d’enseignement peut être positive, elle ne doit pas donner lieu à des missions supplémentaires qui l’éloignent de sa mission première.
Le directeur « participe à l’encadrement du système éducatif et aux actions d’éducation et peut donc se voir confier d’autres fonctions concourant à l’exécution du service public d’éducation.
En fonction de la feuille de route définissant l’emploi fonctionnel, il peut être chargé de missions d’enseignement, d’accompagnement, de formation ou de coordination, lorsque sa mission de direction n’est pas à temps plein. [...] (Pial, REP, REP+, RPI). »
L’absence de statut ou d’emploi fonctionnel pour la direction d’école garantit une forme de protection car de nombreuses responsabilités relèvent avant tout de l’autorité hiérarchique (IEN, DASEN…).
Ce projet de loi ne répond pas aux urgences exprimées par la profession et vient percuter un chantier ministériel à l’arrêt.
Comme le SNUipp-FSU l’a souligné dans un courrier au Ministre le 11 mai, ni le statu quo ni le passage en force ne sont acceptables !
Si les rédacteurs de ce projet sont obligés de tenir compte du rejet massif du statut par la profession dans la consultation ministérielle, la proposition de loi développe quasiment toutes les facettes d’un statut non-hiérarchique, qui pourrait prendre forme dans les décrets d’application, mais sans jamais l’affirmer clairement.
Dates des concours
Le ministère a publié sur son site une partie du calendriers des épreuves des CRPE 2020.
Pour les académies de Créteil, Paris et Versailles :
Pour les concours externe, externe spécial, 2nd concours interne, 2nd concours externe spécial et 3ème concours :
- L’épreuve de Français se déroulera le jeudi 18 juin de 13h à 17h
- L’épreuve de Mathématiques se déroulera le vendredi 19 juin de 9h à 13h
Pour le 1er concours interne :
- L’épreuve écrite d’admissibilité du 1er concours interne : vendredi 19 juin 2020 de 9 heures à 13 heures
Pour les autres académies et les concours supplémentaires de Créteil de Versailles :
Les épreuves les concours externe, externe spécial, 2nd concours interne, 2nd concours externe spécial et 3ème concours se dérouleront entre le 18 et le 27 juin.
Des précisions seront apportées avant le 28.
Arrêtés portant adaptation des épreuves des concours
Les 4 arrêtés portant adaptation des épreuves du concours du CRPE ont été publié ce mercredi 20 mai.
Ils concernent :
- Les 1er concours interne de recrutement de professeurs des écoles ouverts au titre de l’année 2020.
- Les concours externes, les 2nd concours internes et le 3ème concours de recrutement de professeurs des écoles ouverts au titre de l’année 2020.
- Le concours externe et le second concours interne de recrutement de professeurs des écoles à Mayotte ouverts au titre de l’année 2020.
- Le concours externe de recrutement de profes seurs des écoles du corps de l’Etat créé pour la Polynésie française ouvert au titre de l’année 2020.
Ces arrêtés stipulent que pour chacun de ces concours, les épreuves écrites de français et mathématiques vaudront admission. Il n’y aura pas d’épreuve orale.
Pour le concours externe spécial, les 2nd concours interne spécial et le concours de Polynésie française, une 3ème épreuve écrite en langue régionale aura lieu.
En cas d’égalité entre 2 candidats, c’est la note de l’épreuve de français qui les départagera.
Encore un petit bilan Monsieur le Ministre ?
Nord
Une école maternelle et une école primaire de Villeneuve-d’Ascq referment "jusqu’à nouvel ordre" après la détection d’un cas de Covid-19 parmi les agents municipaux ayant travaillé dans les locaux.
Côtes-d’Armor
A Bourseul, un parent d’élèves est atteint du Covid-19. Par mesure de précaution, le maire a décidé de fermer son école lundi 25 et mardi 26 mai. Le résultat des tests des deux enfants scolarisés est attendu.
Haute-Garonne
Ce vendredi, à Toulouse, les autorités ont été averties qu’une ATSEM avait été diagnostiquée positive au Covid-19. L’école maternelle concernée est désormais fermée.
Gard
Un cas de Covid 19 est suspecté chez une enseignante de l’école élémentaire de Redessan. Dans l’attente des résultats des tests, et en application des consignes sanitaires, le maire du village a dû prendre la décision de fermer l’école élémentaire jusqu’à nouvel ordre, ainsi que l’accueil périscolaire et la cantine pour ces élèves.
Nord
Une école privée de Saint-Saulve ne rouvrira pas ses portes ce lundi, l’une des enseignantes ayant été testée positive au Covid. Une école Publique de Neuville-sur-Escaut est aussi fermée, au minimum jusqu’au 2 juin, suite à une suspicion de Covid, également parmi les enseignants.
Indre-et-Loire
Un cas avéré de Covid-19 avait été décelé cette semaine chez une élève d’une école de Saint-Avertin. Le groupe scolaire ne rouvrira que le 2 juin.
Rhône
Un membre du personnel d’une école de Saint-Étienne-des-Oullières a été testé positif au Covid-19. Par mesure de précaution, une classe a été fermée.
Val-de-Marne
Grand dépistage à Saint-Maur-des-Fossés après le cas de Covid-19 dans une école Les résultats seront connus samedi pour les familles concernées. Dans tous les cas, l’école maternelle et l’école élémentaire du groupe scolaire resteront fermées la semaine prochaine.
Que dois-je faire pour protéger ma santé et celle de mes élèves ?
Saisir le CHSCT !
En cette période difficile de covid 19 et à risques sanitaires élevés, le SNUipp-FSU 62 vous informe et vous donne des outils pour agir et protéger votre santé et celle de vos élèves.
Comment prévenir ?
- Je remplis la fiche individuellement (les personnels ont le droit de remplir chacun une fiche avec les mêmes observations),
- Je donne la fiche (ou j’envoie via ma messagerie professionnelle xx@ac-lille.fr vers adresse de l’école) au directeur/à la directrice de l’école qui vise le document, le met dans le registre RSST et envoie un double à l’IEN,
- J’envoie un double aux élu-es CHSCT de la FSU : eluschsctsnuipp62@gmail.com
- Je conserve une copie de ma fiche
Une prime exceptionnelle Covid-19
Un décret publié le 15 mai a officialisé le versement d’une prime exceptionnelle "aux agents particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire". Le décret en fixe les montants : 1000, 660 et 330 euros. Le Ministère de l’Education Nationale a apporté des précisions le 19 mai sur son versement. Près de 65.000 collègues de l’Education Nationale devraient en profiter.
Lire l’article dans le Café pédagogique
Besoin de parler ?
Dans cette période compliquée vous avez peut-être besoin de parler ? Malgré le confinement, le réseau PAS de la MGEN maintient une activité.
Le Réseau PAS de la MGEN est un service anonyme et gratuit pour tous les agents de l’Éducation Nationale.
Vous pouvez entrer en contact en appelant le 0805 500 005
La reprise dans CES conditions, c’est non ! On récapitule...
Alors que le DASEN souhaite la tenue d’un conseil d’écoles exceptionnel cette semaine, le SNUipp-FSU vous propose une motion (à adapter en fonction des modalités locales).
Le directeur est responsable du Conseil d’école du début à la fin. Les IEN ne peuvent donner que des conseils. Une motion peut être rédigée, signée par les membres présents mais non votée. Elle peut être jointe au PV.
Pensez à envoyer également votre motion au SNUipp-FSU Pas-de-Calais (snu62@snuipp.fr) pour suivre la situation de votre école.
Plus d’infos sur le fonctionnement du conseil d’école
Le SNUipp-FSU propose aux écoles d’écrire directement au DASEN (via l’IEN) pour rappeler que la réouverture des écoles à la date du 11 mai parait prématurée dans notre Académie. Voici un courrier type à adapter en fonction des réalités locales.
Pensez à envoyer également votre courrier au SNUipp-FSU Pas-de-Calais (snu62@snuipp.fr) pour suivre la situation de votre école.
Dans un courrier adressé à la FCPE 62 (première fédération de parents d’élèves), le syndicat dresse une liste non exhaustive du contexte de reprise pour les enfants. Le SNUipp-FSU vous invite à partager ce courrier à tous vos contacts sur les réseaux sociaux.
Courrier à partager sur les réseaux sociaux
Le SNUipp-FSU et d’autres syndicats ont diffusé une pétition demandant que la reprise soit suspendue partout à la mise en place des garanties sanitaires indispensables et à une organisation pédagogique acceptable. Lancée il y a à peine 48 heures, cette pétition recueille déjà largement plus de 50.000 signatures. On amplifie l’action !
Pétition à signer et faire signer
Le SNUipp-FSU a déposé un préavis de grève couvrant toute la période du 11 mai au 4 juillet 2020.
Ce droit permet à tout travailleur de se retirer spontanément de l’exercice de ses fonctions, sans autorisation préalable de son employeur, à condition qu’il dispose d’un motif raisonnable de penser qu’il est exposé à un danger grave et imminent pour sa vie et sa santé. L’exercice de ce droit doit simplement faire l’objet d’une information de l’employeur.
Passage à la Hors-classe
La CAPD pour le passage à la Hors-classe est prévue le 2 juin. Grâce au SNUipp-FSU, le ratio sera encore augmenté cette année, pour atteindre 17% (l’équivalent du 2nd degré).
Avec la mise en place des accords PPCR et du nouveau barème, il nous paraît nécessaire de vous proposer des outils d’information et de contrôle de cette opération.
Pour le SNUipp-FSU, cette opération doit se faire en toute transparence et de façon équitable. Les délégué-es du personnel du SNUipp-FSU s’y engagent, au quotidien. Vous pouvez soutenir cette démarche en adhérant dès maintenant pour 2020/2021 !
Le SNUipp-FSU vous propose ce dossier e-hors-classe avec tous les outils nécessaires aux échanges avec vos délégué-es des personnels, qui restent à votre disposition pour tout complément d’information :
Mouvement 2020
Calendrier :
- réception de l’accusé comportant votre barème à partir du 27 mai
- accusé de réception à renvoyer signé (et éventuellement corrigé en cas d’anomalie) avant le 10 juin midi à l’adresse suivante : ce.i62dp-a2@ac-lille.fr
- résultats du mouvement le 24 juin
Même si la loi de transformation de la fonction publique balaie d’un revers de main le rôle des délégué-es des personnels, nous continuons d’assurer notre rôle en informant, conseillant, revendiquant et défendant les personnels.
Nous vous invitons à remplir une fiche de suivi syndical en ligne. Cette fiche nous permettra de savoir que vous avez participé au mouvement. Vous recevrez ainsi toutes les informations nécessaires et pourrez, par exemple, nous communiquer votre barème (à partir du 27 mai s’il n’y a pas de problèmes informatiques) pour que les délégué-es du SNUipp-FSU puissent le vérifier.
Vous trouverez toutes les informations concernant ce mouvement dans votre e-dossier mouvement :
Adhérons dès maintenant pour l’année scolaire 2020 / 2021
Vos délégué-es du SNUipp-FSU 62 sont toujours mobilisé-es pour vous informer régulièrement et vous défendre. Or notre syndicat ne fonctionne qu’avec les cotisations de nos syndiqué-es. Sans syndiqué-e-s, pas de syndicat ! N’hésitez plus, pour nous soutenir et nous rejoindre : adherer.snuipp.fr/62
Complétons notre Journal du (dé)confinement

Le SNUipp-FSU 62 a décidé de publier le « Journal du (dé)confinement » basé sur vos témoignages.
L’objectif est de garder les traces de notre quotidien pendant le confinement et le déconfinement : la continuité scolaire (et non "pédagogique" !), la solidarité, vos difficultés, vos errements, les injonctions, les outils numériques, les conséquences inattendues, la solidarité, les relations avec les élèves, les parents, voire au sein de sa cellule familiale, la perspective d’une reprise et la reprise effective.
Tous ces petits riens qui seront vite oubliés dans un avenir proche, aussi bien par notre hiérarchie que nos gouvernants. Mais que nous ne manquerons pas de rappeler dans chacun de nos échanges avec l’Administration.
Tous ces petits riens qui participent tous à la vision collective de notre métier.
Les témoignages seront tous anonymés avant d’être publiés.
Merci de votre participation, A toutes et tous, portez vous bien !
Affichez sur les réseaux sociaux votre solidarité avec tous.te.s les agents du service public dont l’action au quotidien permet de freiner la propagation du virus !
Des ressources pédagogiques
Le SNUipp-FSU met à la disposition des enseignantes et des enseignants des écoles une série de liens vers des contenus pédagogiques et culturels. Un recensement non exhaustif qui évoluera au fil des propositions des différents acteurs.
Voici des articles qui recensent des liens, des idées simples à proposer à mettre en œuvre pour les enfants avec des parents qui restent des parents.
N’oubliez pas que chaque équipe pédagogique doit choisir un fonctionnement selon son contexte scolaire.