- Un peu d’humour
- Pas de syndicat sans syndiqué-
- Premiers retours sur la (...)
- Et dans votre école, votre (...)
- Compte-rendu du CTM du 20 (...)
- Brigades et libertés
- Rendez-vous de carrière (...)
- Recommandations pédagogiques
- Passage à la Hors-classe
- Mouvement 2020
- Que dois-je faire pour (...)
- Besoin de parler ?
- La reprise dans CES conditions
- Complétons notre Journal (...)
- Des ressources pédagogiques
- Foire aux questions
Le SNUipp-FSU 62 vous propose un point info quotidien de l’évolution de la situation pour les personnels.
Message d’une collègue : "Au bout d’une semaine, je suis épuisée. Le stress de la reprise, de faire respecter (sans succès en maternelle) les gestes barrières dès que les enfants se déplacent dans les couloirs ou en récréation, de m’occuper d’élèves que je ne connais pas (des grandes sections), de ne pas me sentir en sécurité ni de garantir la sécurité de mes élèves car je suis obligée à certains moments de toucher les élèves pour leur apprendre à écrire, de porter toute la journée un masque dans lequel j’étouffe, de ne pas exercer le métier que j’aime en instaurant un état permanent de paranoïa avec les enfants pour ne pas qu’ils se touchent, de les maintenir assis toute la journée sur la même chaise, à faire des fiches, des fiches et encore des fiches, de n’avoir aucun contact physique avec des enfants qui sont en demande,... Et quand je rentre à la maison, je fais une double journée pour répondre aux mails et aux messages de mes élèves. Entre les préparations de la classe en présentiel et en distanciel, le présentiel la journée et le distanciel le soir, je pense que je travaille environ 10h par jour. Mon corps ne suit plus. Même si des collègues me fournissent des banques de travail pour me soulager, je n’arrive pas à gérer tout cela.
Et maintenant, les directrices des deux écoles où j’exerce font du forcing pour bourrer les classes à 9 ou 10 dès la semaine prochaine. Déjà qu’avec 5 ou 6 grandes sections, je n’y arrive pas, je ne vois pas comment je vais assurer avec 9 ou 10 plus jeunes... Et la semaine d’après, il faudra rajouter les petites sections (je suis en double-niveau, PS-MS dans une école). Cela me semble impossible de faire respecter les consignes de distanciation avec de si petits. Et le télétravail continuera encore le soir...
Une enseignante d’une de mes écoles a fait un malaise vendredi. Je suis moi-même à la limite du burn-out."
Complétez notre "Journal du Confinement"
Un peu d’humour...
Pas de syndicat sans syndiqué-es
Le syndicat, un bien commun au service du collectif et de chacun-e d’entre nous, ne peut exister que parce qu’il a des adhérent-es et que son poids dans les négociations dépend de son niveau de représentativité !
Vous êtes nombreuses et nombreux en cette période de crise inédite à nous manifester votre soutien et à valoriser nos actions :
- d’analyse de la situation et d’information de l’ensemble de la profession (lettre d’information électronique quotidienne depuis le début de la période de confinement) ;
- de relai quotidien ou presque auprès de l’Administration et de la presse des questions et revendications relatives à notre métier ;
- d’accompagnement individuel des collègues en situation particulière ;
- d’accompagnement des équipes dans les opérations de carte scolaire ;
- de suivi individualisé dans les opérations de mutations malgré la réforme de la Fonction publique.
Vos remerciements nous encouragent à continuer et ils nous donnent l’occasion aujourd’hui de vous rappeler que le SNUipp-FSU Pas-de-Calais a lui aussi besoin de vous afin de poursuivre ses actions.
Vos adhésions sont les seules ressources qui permettent au SNUipp-FSU de disposer des moyens matériels nécessaires au travail quotidien des délégués syndicaux, de proposer diverses publications, communications et outils logiciels (comme par exemple les e-dossiers mouvement, carte scolaire et promotions).
En complément de ses résultats aux élections professionnelles, c’est aussi le nombre de ses adhérent-es cette année qui détermine le nombre d’heures de décharges qui pourront être attribuées à notre syndicat l’année prochaine (nos délégué-es ont toutes et tous entre 25% et 50% de décharge syndicale, afin de rester en classe et être au plus proche de vous). Nous souhaitons de tout cœur pouvoir continuer à répondre à toutes et tous chaque jour l’année prochaine !
Chaque année, le montant de votre cotisation syndicale vous donne droit à un crédit d’impôt, (que vous soyez imposable ou pas) de 66%.
Vos délégué-es du SNUipp-FSU 62 sont toujours mobilisé-es pour vous informer régulièrement et vous défendre. Or notre syndicat ne fonctionne qu’avec les cotisations de nos syndiqué-es. Sans syndiqué-e-s, pas de syndicat ! N’hésitez plus, pour nous soutenir et nous rejoindre : adherer.snuipp.fr/62
Premiers retours sur la réouverture des écoles
Première analyse à partir des 4142 premières réponses à l’enquête en ligne du SNUipp-FSU.
Le virus est toujours présent avec des suspicions de Covid-19 constatées dans 16% des écoles, de façon légèrement plus marquées en ville (19%). Très majoritairement, ce sont des élèves (59%) plutôt que des personnels des écoles.
Comparées à la première enquête, réalisée avant la réouverture effective des classes, les problématiques liées à l’application du protocole sanitaire diminuent, moins de 6% de non-respect du protocole contre plus de 13% dans notre première enquête (à lire ici). Ces difficultés sont toutefois plus marquées en ville (8%) que dans le rural (4%).
La désinfection des locaux est jugée insuffisante dans 14% des écoles et davantage en ville (19%) que dans le rural (10%).
Des difficultés d’approvisionnement en masques se font jour dans 10% des écoles, de façon plus marquée en centre-ville (14%) que dans le rural (11%) ou dans les quartiers populaires (9%). Enfin, si pour plus de 59% des écoles la distribution de masques est prévue régulièrement, les modalités d’approvisionnement à venir demeurent inconnues des personnels dans 37% des écoles.
Le pourcentage d’élèves accueillis dans les écoles ayant rouvert leurs portes est de 24,93%. Il est bien plus important dans les écoles rurales (31,87%) que dans les écoles situées dans des quartiers populaires (16,48%). Les écoles de centre-ville (24,02%) ou « mixtes » (27,13%) sont très proches elles de la moyenne globale.
Ces chiffres montrent l’échec de la stratégie ministérielle basée sur le volontariat des familles pour un retour prioritaire des élèves les plus éloignés de l’école malgré une sur-sollicitation des familles pour retourner à l’école dans les quartiers populaires de la part des enseignant-es.
Les enfants des personnels indispensables sont toujours accueillis prioritairement même si des difficultés sont constatées pour parvenir à tous les accueillir dans 4% des écoles.
Le constat d’échec d’une réouverture des écoles pour des raisons « sociales », afin d’y accueillir les élèves « en fragilité ou en difficulté », est sans appel. Les enseignant-es estiment que 81% des élèves de leur propre classe dans cette situation ne sont pas revenus à l’école, jusqu’à 86% dans les quartiers populaires. Globalement ils estiment que 78% des élèves issus des familles défavorisées reviennent moins à l’école que les autres et encore davantage, 83%, dans les quartiers populaires.
Moins de 8% des enseignant-es n’ont pas retrouvé le chemin de l’école ayant une situation de santé fragile ne le permettant pas ou devant garder leurs propres enfants. Pour un quart d’entre eux ils consacrent tout leur temps de travail à accueillir des élèves en présentiel, tandis que 67% partagent ce temps avec la poursuite d’un suivi à distance pour les élèves de leur classe n’étant pas revenus à l’école.
Sur la réalité concrète de cette école « intermédiaire » où les conditions sanitaires priment, les enseignant-es font état de diverses difficultés d’ordre pédagogiques (43% soulignent l’absence de jeux partagés et 30% une relation pédagogique insatisfaisante), de sens de l’école (24% ont le sentiment de « faire de la garderie plus que la classe » tandis que 19% ont celui de donner trop « d’ordres négatifs ») et d’ordre sanitaire (35% estiment que le respect de la distanciation entre enfants est impossible et 22% que le temps consacré au lavage des mains est trop important).
Au final, 51% pensent que l’organisation actuelle n’est pas tenable jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Il s’agit donc de procéder à des aménagements de cette école intermédiaire, en respectant les précautions sanitaires, notamment celles émises par le conseil scientifique et en laissant une entière liberté aux enseignant-es pour les mettre en œuvre.
Et dans votre école, votre classe, comment ça se passe ?
Pour compléter cette photographie des écoles en cours de déconfinement et continuer à intervenir à tous les niveaux, de l’inspection de circonscription au ministère, le SNUipp-FSU propose un second volet d’enquête qui permettra de saisir plus finement les manques dans l’application du protocole sanitaire, notamment la fourniture de masques en nombre suffisant, les pressions de la hiérarchie pour « faire du chiffre » sur le nombre d’élèves accueillis et la réalité de l’organisation pédagogique retenue.
Compte-rendu du CTM du 20 mai 2020
Le SNUipp et la FSU ont siégé, en visioconférence, au CTM (Comité Technique Ministériel) le 20 mai 2020. A l’ordre du jour : Retour à l’école, masques, emplois sur dotations, titularisation des stagiaires...
Brigades et libertés
Dans un communiqué, le "Groupe des 9", auquel fait partie la FSU, s’oppose aux brigades chargées de rechercher et tracer, à partir des éléments communiqués par les médecins, les personnes ayant été en contact avec leurs malades pour leur demander de se confiner pendant 14 jours et de se faire tester.
Voici ce communiqué pour information :
Le gouvernement a décidé de constituer des « brigades Covid-19 » dans le prolongement de la loi d’état d’urgence sanitaire. Ces brigades auraient pour rôle 7 jours sur 7, de 8 heures à 19 heures, de rechercher et tracer, à partir des éléments communiqués par les médecins, les personnes ayant été en contact avec leurs malades pour leur demander de se confiner pendant 14 jours et de se faire tester.
Cette mission est confiée à la branche maladie de la sécurité sociale, avec des médecins de villes et les instances sanitaires du département.
Il s‘agit de constituer des fichiers de malades et de malades potentiels. Fichiers constitués sans garanties de confidentialité, de sécurité, de durée d’utilisation des fichiers.
Nos organisations s’interrogent :
- Quid du secret médical ?
- Quid du secret professionnel des organismes de Sécurité sociale ?
- Quid du respect et de la dignité des personnes ?
Alors que la participation des médecins libéraux contre une augmentation de leur rémunération nous laisse interrogatifs.
Alors que COG (Conventions d’Objectifs et de Gestion) après COG les budgets de la Sécurité sociale ont été drastiquement réduits. Laissant la prévention et les centres d’examens de santé à la dérive.
Le manque de personnel et de financement pour ce dispositif va entrainer une détérioration des activités essentielles de la Sécurité sociale.
La mission de la Sécurité sociale n’est pas de tracer les citoyens.
Alors que le gouvernement a sacrifié les stocks de masques, de blouses, de gels, etc., au nom des économies budgétaires, sacrifiant le dépistage de masse et la prévention,
Alors qu’il a procédé à des réquisitions précipitées pour équiper les hôpitaux,
Alors qu’il a laissé dans le même temps les maisons de retraite et les EHPAD se débrouiller seuls,
Alors qu’il a fallu des semaines avant que soit connu le bilan des décès intervenus dans les seuls EHPAD (plus de 9 000 à l’heure actuelle) que le bilan total des décès causés par la pandémie chez les retraité-es n’est pas divulgué,
Voilà que le gouvernement se dirige après le confinement forcé à domicile vers le contrôle des personnes, le « tracking » ou traçage des malades, de leurs contacts et surtout des personnes âgées !
Déjà, de nombreuses voix se manifestent pour souligner les risques pour les libertés individuelles.
Un communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme s’inquiète « de la constitution d’un fichier sanitaire recueillant des données sensibles relevant du secret médical. À quoi s’ajoute que l’application Stop Covid reste envisagée en dépit de vives critiques portées sur son utilité et ses risques ».
Pour nos organisations, pas question de voir nos noms figurer dans un fichier pseudo-médical ouvert à tous les vents !
NON aux brigades Covid-19 ! → Nous voulons pouvoir recevoir et visiter nos familles dans les EHPAD et nos lieux de vie en toute sécurité ! → Nous voulons avoir accès à l’hôpital en cas de problème de santé, quels qu’ils soient ! → Nous voulons des tests de détection systématiques ! → Nous voulons des masques gratuits, des gants, du gel hydroalcoolique, des blouses pour nous et les personnels !
C’est cela l’urgence sanitaire, pas la violation du secret médical !
Rendez-vous de carrière des psy-EN
Suite à la crise sanitaire des aménagements des rendez-vous de carrière des psychologues de l’Education nationale sont proposés.
Ils pourront avoir lieu jusqu’au terme de l’année civile 2020.
Le délai prévu au dernier alinéa de l’article 3 de l’arrêté du 5 mai 2017, à savoir que « le délai entre deux entretiens ne peut excéder six semaines », ne s’applique pas aux entretiens reportés.
L’appréciation finale de la valeur professionnelle figurant sur le compte-rendu des agents qui bénéficient d’un rendez-vous de carrière au titre de l’année scolaire 2019-2020 est notifiée au plus tard le 15 janvier 2021.
Recommandations pédagogiques du Ministère : prudence !
Le document "Recommandations pédagogiques pour accompagner le confinement et sa sortie" rédigé par le Conseil Scientifique de l’Education Nationale début mai 2020, porte des recommandations pour le confinement (en cas de retour) et pour l’accompagnement de la sortie.
Différents thèmes sont traités de façon très inégales : aider les élèves à prévenir et comprendre l’épidémie, assurer les fondamentaux comme la nutrition, le sommeil, la bienveillance et l’activité physique et d’autres, sur les pratiques pédagogiques favorisant l’autonomie et l’appui sur des ressources numériques dévoilent un projet que l’on retrouve dans la dernière partie : préparer le jour d’après.
Le SNUipp-FSU, à la lecture des éléments rapportés dans ces quelques pages, alerte sur la volonté du CSEN de se faire la voix de la politique éducative d’individualisation portée par le ministre et de développer les outils numériques qui peuvent devenir un complément de la classe.
Plusieurs thématiques sont abordées par ce catalogue de recommandations :
- Aider les élèves à comprendre et prévenir l’épidémie
- Privilégier les pratiques pédagogiques qui favorisent l’apprentissage en autonomie
- Assurer les fondamentaux (nutrition, sommeil, activité physique, bienveillance)
- Rechercher l’appui des ressources numériques
- Préparer le jour d’après
Passage à la Hors-classe
La CAPD pour le passage à la Hors-classe est prévue le 2 juin. Grâce au SNUipp-FSU, le ratio sera encore augmenté cette année, pour atteindre 17% (l’équivalent du 2nd degré).
Avec la mise en place des accords PPCR et du nouveau barème, il nous paraît nécessaire de vous proposer des outils d’information et de contrôle de cette opération.
Pour le SNUipp-FSU, cette opération doit se faire en toute transparence et de façon équitable. Les délégué-es du personnel du SNUipp-FSU s’y engagent, au quotidien. Vous pouvez soutenir cette démarche en adhérant dès maintenant pour 2020/2021 !
Le SNUipp-FSU vous propose ce dossier e-hors-classe avec tous les outils nécessaires aux échanges avec vos délégué-es des personnels, qui restent à votre disposition pour tout complément d’information :
Mouvement 2020
Attention ! Nouveau calendrier :
- réception de l’accusé comportant votre barème à partir du 29 mai à 16h
- accusé de réception à renvoyer signé (et éventuellement corrigé en cas d’anomalie) avant le 12 juin midi à l’adresse suivante : ce.i62dp-a2@ac-lille.fr
- consultation du barème final à partir du 16 juin
- résultats du mouvement le 24 juin
Même si la loi de transformation de la fonction publique balaie d’un revers de main le rôle des délégué-es des personnels, nous continuons d’assurer notre rôle en informant, conseillant, revendiquant et défendant les personnels.
Nous vous invitons à remplir une fiche de suivi syndical en ligne. Cette fiche nous permettra de savoir que vous avez participé au mouvement. Vous recevrez ainsi toutes les informations nécessaires et pourrez, par exemple, nous communiquer votre barème (à partir du 27 mai s’il n’y a pas de problèmes informatiques) pour que les délégué-es du SNUipp-FSU puissent le vérifier.
Vous trouverez toutes les informations concernant ce mouvement dans votre e-dossier mouvement :
Que dois-je faire pour protéger ma santé et celle de mes élèves ?
Saisir le CHSCT !
En cette période difficile de covid 19 et à risques sanitaires élevés, le SNUipp-FSU 62 vous informe et vous donne des outils pour agir et protéger votre santé et celle de vos élèves.
Comment prévenir ?
- Je remplis la fiche individuellement (les personnels ont le droit de remplir chacun une fiche avec les mêmes observations),
- Je donne la fiche (ou j’envoie via ma messagerie professionnelle xx@ac-lille.fr vers adresse de l’école) au directeur/à la directrice de l’école qui vise le document, le met dans le registre RSST et envoie un double à l’IEN,
- J’envoie un double aux élu-es CHSCT de la FSU : eluschsctsnuipp62@gmail.com
- Je conserve une copie de ma fiche
Besoin de parler ?
Dans cette période compliquée vous avez peut-être besoin de parler ? Malgré le confinement, le réseau PAS de la MGEN maintient une activité.
Le Réseau PAS de la MGEN est un service anonyme et gratuit pour tous les agents de l’Éducation Nationale.
Vous pouvez entrer en contact en appelant le 0805 500 005
La reprise dans CES conditions, c’est non ! On récapitule...
Alors que le DASEN souhaite la tenue d’un conseil d’écoles exceptionnel cette semaine, le SNUipp-FSU vous propose une motion (à adapter en fonction des modalités locales).
Le directeur est responsable du Conseil d’école du début à la fin. Les IEN ne peuvent donner que des conseils. Une motion peut être rédigée, signée par les membres présents mais non votée. Elle peut être jointe au PV.
Pensez à envoyer également votre motion au SNUipp-FSU Pas-de-Calais (snu62@snuipp.fr) pour suivre la situation de votre école.
Plus d’infos sur le fonctionnement du conseil d’école
Le SNUipp-FSU propose aux écoles d’écrire directement au DASEN (via l’IEN) pour rappeler que la réouverture des écoles à la date du 11 mai parait prématurée dans notre Académie. Voici un courrier type à adapter en fonction des réalités locales.
Pensez à envoyer également votre courrier au SNUipp-FSU Pas-de-Calais (snu62@snuipp.fr) pour suivre la situation de votre école.
Dans un courrier adressé à la FCPE 62 (première fédération de parents d’élèves), le syndicat dresse une liste non exhaustive du contexte de reprise pour les enfants. Le SNUipp-FSU vous invite à partager ce courrier à tous vos contacts sur les réseaux sociaux.
Courrier à partager sur les réseaux sociaux
Le SNUipp-FSU et d’autres syndicats ont diffusé une pétition demandant que la reprise soit suspendue partout à la mise en place des garanties sanitaires indispensables et à une organisation pédagogique acceptable. Lancée il y a à peine 48 heures, cette pétition recueille déjà largement plus de 50.000 signatures. On amplifie l’action !
Pétition à signer et faire signer
Le SNUipp-FSU a déposé un préavis de grève couvrant toute la période du 11 mai au 4 juillet 2020.
Ce droit permet à tout travailleur de se retirer spontanément de l’exercice de ses fonctions, sans autorisation préalable de son employeur, à condition qu’il dispose d’un motif raisonnable de penser qu’il est exposé à un danger grave et imminent pour sa vie et sa santé. L’exercice de ce droit doit simplement faire l’objet d’une information de l’employeur.
Complétons notre Journal du (dé)confinement

Le SNUipp-FSU 62 a décidé de publier le « Journal du (dé)confinement » basé sur vos témoignages.
L’objectif est de garder les traces de notre quotidien pendant le confinement et le déconfinement : la continuité scolaire (et non "pédagogique" !), la solidarité, vos difficultés, vos errements, les injonctions, les outils numériques, les conséquences inattendues, la solidarité, les relations avec les élèves, les parents, voire au sein de sa cellule familiale, la perspective d’une reprise et la reprise effective.
Tous ces petits riens qui seront vite oubliés dans un avenir proche, aussi bien par notre hiérarchie que nos gouvernants. Mais que nous ne manquerons pas de rappeler dans chacun de nos échanges avec l’Administration.
Tous ces petits riens qui participent tous à la vision collective de notre métier.
Les témoignages seront tous anonymés avant d’être publiés.
Merci de votre participation, A toutes et tous, portez vous bien !
Affichez sur les réseaux sociaux votre solidarité avec tous.te.s les agents du service public dont l’action au quotidien permet de freiner la propagation du virus !
Des ressources pédagogiques
Le SNUipp-FSU met à la disposition des enseignantes et des enseignants des écoles une série de liens vers des contenus pédagogiques et culturels. Un recensement non exhaustif qui évoluera au fil des propositions des différents acteurs.
Voici des articles qui recensent des liens, des idées simples à proposer à mettre en œuvre pour les enfants avec des parents qui restent des parents.
N’oubliez pas que chaque équipe pédagogique doit choisir un fonctionnement selon son contexte scolaire.