- Retour obligatoire de tous
- Allègement des protocoles (...)
- Je suis vulnérable, Je vis (...)
- Ils sont bien là
- Un peu d’humour
- Pour les AESH, toujours (...)
- Et dans votre école, votre (...)
- Adhérons dès maintenant (...)
- Que dois-je faire pour (...)
- Besoin de parler ?
- La reprise dans CES conditions
- Complétons notre Journal (...)
- Des ressources pédagogiques
- Foire aux questions
Le SNUipp-FSU 62 vous propose un point info quotidien de l’évolution de la situation pour les personnels.
Message d’une collègue : "J’ai repris le 12 mai dans la précipitation. Beaucoup de stress, d’angoisse me demandant si j étais prête à affronter tout ça... Si je devais envoyer mon fils de CP à l’école.... Puis j’y suis allée ! Retrouver quelques élèves 7 m’a fait du bien. Je me suis sentie utile. C’est ça mon métier : être en contact direct et pas derrière un PC. Les enfants ne sont pas comme d’habitude ils sont tendus, anxieux, pleurent parfois...l’organisation de la classe et son nouveau fonctionnement est perturbant. La continuité pédagogique ?? NON. rassurer, dédramatiser et surtout échanger !!!! Les enfants en ont gra nd besoin..."
Complétez notre "Journal du Confinement"
Retour obligatoire de tous les élèves à partir du 22 juin
Emmanuel Macron a annoncé dimanche le retour obligatoire de tous les élèves en classes, à l’exception des lycéens, à partir du 22 juin, "de manière obligatoire et selon les règles de présence normales". Depuis le début du déconfinement, le protocole sanitaire imposé aux établissements scolaires ne permettait d’accueillir que 15 élèves maximum par classe, en respectant la distance d’un mètre.
Pour Francette Popineau, co-secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU, beaucoup de questions restent sans réponse quant au protocole sanitaire. "Tous les élèves dans une classe, ça veut dire qu’on ne tient pas compte de la distanciation. Alors qu’en est-il ? Est-ce qu’on a toujours une obligation de lavage répété des mains ? Auquel cas on va avoir du mal à faire se laver les mains tout le monde de façon régulière dans une école, puisqu’il n’y aura pas de sanitaires supplémentaires dans les jours à venir..."
Le SNUipp-FSU rappelle que "plus il y a d’enfants dans une école, plus il y a d’adultes. (...) Il y aura des adultes entre midi et deux, il y aura des personnels supplémentaires à la cantine. Il y aura effectivement du personnel supplémentaire à la garderie. Sommes-nous prudents ? Est-ce que cela a été bien envisagé par une autorité médicale ?"
Allègement des protocoles sanitaires
Deux points du protocole empêchent actuellement d’accueillir tous les élèves : la règle de distanciation et celle du nettoyage. On peut considérer que ces deux règles vont sauter. Les principes de circulation, qui imposent également de fermer des salles, devraient disparaitre. Et on reviendrait à l’emploi du temps et l’organisation d’avant le 16 mars.
Mais il pose des questions sanitaires. Le Ministre recevra à partir d’aujourd’hui l’ensemble des organisations syndicales pour préparer l’allégement des protocoles sanitaires.
Pour Benoît Teste, secrétaire générale de la FSU, "dire qu’on va accueillir tout le monde c’est dire qu’on ne veut plus de protocole sanitaire. Est-ce bien raisonnable ?"
La FSU rappelle qu’ "il y a 15 jours tout le monde disait qu’il fallait respecter les prescriptions strictes des protocoles sanitaires. On a vu des établissements devenir de nouveaux clusters. Est-ce souhaitable d’accueillir tous les élèves ? On imagine qu’il y aura quand même des règles à respecter comme la désinfection des salles de classe. Le danger est potentiellement là".
Quant au manque de reconnaissance envers les enseignant-es et à le "profbashing", Benoit Teste explique : "on attendait [de la part du Président] une parole de reconnaissance du travail accompli par les enseignants. Avant, le Président disait que tout le monde était formidable. C’est fini (...) Avant on expliquait aux personnels vulnérables que la solidarité c’était de ne pas revenir dans les établissements. Aujourd’hui on leur reproche ces consignes".
Plus d’infos dans Le Café pédagogique
Je suis vulnérable, Je vis avec un proche vulnérable, dois-je revenir à l’école ?
Non !
La circulaire du 7 mai 2020 précise :
"Le retour à l’activité sur site constitue la règle applicable à l’ensemble des personnels des écoles et des établissements publics locaux d’enseignement, à l’exception des cas présentés ci-dessous :
- les personnels qui relèvent de la catégorie des personnes vulnérables, c’est-à-dire présentant un risque de développer une forme grave d’infection de Covid-19 (...) ;
- les personnels qui vivent dans le même domicile qu’une personne malade (pour une durée de quatorze jours à compter de l’apparition des symptômes) ;
- les personnels qui vivent dans le même domicile qu’une personne vulnérable.
Afin de garantir la protection du secret médical, l’appartenance à l’une de ces catégories sera établie par la production d’un certificat médical qui se bornera à attester la nécessité du confinement et sa durée."
Les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public (AESH, AED...) concernés restent au domicile jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire (fixé au 10 juillet 2020).
Ils sont bien là
40% des enseignant-es auraient décroché ???
Alors qu’on entend dire ici ou là que les personnels enseignants rechigneraient à reprendre la classe, une mise au point s’impose : non, les personnels enseignants ne sont pas dans la nature, ils s’occupent de leurs élèves.
Les enseignants sont bien là
Quand dans la même phrase le ministre de l’Éducation nationale dit « toutes les familles qui le souhaitent devront pouvoir scolariser leur enfant même partiellement » et « le protocole est inchangé », on assigne à l’école un objectif intenable et, par ricochet, on jette l’opprobre sur les enseignants. En tenant compte du protocole, dont les 4m² par enfant, l’exercice est en effet impossible et pourrait au mieux déboucher sur un accueil partiel de davantage d’enfants ce qui ne correspond pas à la demande légitime des familles.
Le ministère sait très bien que l’école ne peut pas tenir cette promesse mais dégage ainsi sa responsabilité et entretient le doute sur la présence des enseignants.
De même, en faisant rêver sur un accueil périscolaire parallèle qui ne peut être organisé partout, il se dédouane sur les municipalités.
Les enseignant-es des écoles sont là.
Ils l’ont été pour accueillir les enfants de soignants sans masques et sans gel pendant de longues semaines.
Ils l’ont été pour l’enseignement à distance où ils ont dû improviser à la hâte sans matériel professionnel et sans formation, maintenant activités scolaires et lien précieux avec leurs élèves.
Ils ont été là à la reprise dès que l’école a ouvert pour assurer la scolarisation en présentiel mais aussi en distanciel. Nombre d’entre eux effectuent une double journée entre élèves présents et élèves à distance. Des enseignants ont même été désignés par les inspecteurs pour se consacrer uniquement à l’enseignement à distance car seule une minorité d’élèves peut être accueillie dans les écoles.
Par ailleurs la stratégie ministérielle du volontariat des familles qui tourne le dos à l’école de tous et toutes, freine le retour des élèves ayant le plus besoin d’école et est un facteur de creusement des inégalités.
Une enquête du SNUipp-FSU indique que moins de 10% des personnels enseignants sont concernés par des problèmes de santé ou de vulnérabilité de leur entourage, et ne peuvent aujourd’hui reprendre la classe en présentiel.
Bien loin donc, des 40% qui seraient soi-disant « dans la nature ».
Comme tous les salariés, les enseignants doivent rendre des comptes à leur hiérarchie qui sait qu’ils travaillent et témoigne d’ailleurs de la qualité de leur engagement pour faire classe, en présentiel comme en distanciel, dans les conditions imposées par le protocole sanitaire.
Ils sont bien là et une fois de plus ils tiennent le système éducatif à bout de bras tandis que le ministère censé les soutenir entretient le flou sur des chiffres fantaisistes, une manière de déplacer le projecteur et de les rendre responsables d’une situation particulièrement mal gérée.
Un peu d’humour...
Pour les AESH, toujours nada !
Réunion du 9 juin au Ministère
Réuni mardi 9 juin, le comité de suivi ministériel sur le dossier des AESH était consacré au temps de travail et aux rémunérations des personnels accompagnants. Alors que les éléments de constat sur la faiblesse des rémunérations et la précarité de la fonction sont partagés aucune réponse n’a pour l’heure été avancée. Un affront supplémentaire pour ces personnels pourtant indispensables dans les écoles.
Ils et elles sont plus de 100 000 aujourd’hui à œuvrer au quotidien dans les écoles pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Une présence indispensable qui est très loin d’être valorisée à la hauteur des missions qui sont demandées à ces personnels. Aussi, il y avait beaucoup d’attente pour ce cinquième rendez-vous, mardi 9 juin, du comité de suivi des AESH dont l’ordre du jour était consacré au temps de travail et aux rémunérations. Pour l’heure, aucune mesure concrète n’a été présentée aux organisations syndicales présentes et cela ne peut raisonner que comme un nouveau mépris en direction de ces personnels dont le travail en temps incomplet constitue la règle et qui to uchent en moyenne un salaire de 770 € net mensuel.
AESH, les poches vides comme ultime mépris !
Avec un ordre du jour consacré au temps de travail et aux rémunérations, la cinquième réunion, le 9 juin dernier, du comité de suivi des AESH installé le 27 février par le ministère de l’Éducation nationale, était l’une des plus attendues. Depuis l’arrivée des premiers auxiliaires de vie scolaire, l’accompagnement des élèves en situation de handicap est une mission marquée par la précarité avec des temps de travail très faibles et des rémunérations parmi les plus basses de la Fonction publique.
Les éléments de constat établis par le ministère sont pourtant sans appel. La quotité de travail imposée aux AESH est en moyenne de 62% et les temps incomplets constituent la règle. De même, la rémunération moyenne se situe au niveau de l’indice plancher fonction publique, ce qui révèle l’absence d’évolution des rémunérations alors même que des AESH exercent depuis de nombreuses années. Avec un salaire moyen de 770 euros nets, les AESH sont pour la plupart condamnés à cumuler plusieurs emplois pour pouvoir vivre décemment.
Sur cette base objective, et malgré ce qui avait été annoncé en février, le ministère n’a pas pour autant envisagé les leviers qui permettraient de sortir de cette spirale de précarité. La seule réponse apportée a consisté à dire qu’aucun arbitrage n’avait été pris, notamment budgétaire. Pourtant l’invitation des organisations représentatives à une réflexion sur l’évolution salariale devrait aller de pair avec l’anticipation de leur financement. Mais pas au ministère de l’Éducation nationale !
Les AESH présentes à cette réunion ont subi – une nouvelle fois – le mépris d’un ministère qui ne veut pas mettre la main à la poche malgré l’urgence. À l’heure où le gouvernement débloque des milliards pour soutenir les entreprises pendant la crise, qu’un troisième projet de loi de finances rectificative est en cours, l’avenir de 100 000 agents et agentes de la Fonction publique, indispensables au bon fonctionnement du service public d’éducation, importe peu.
Le SNUipp-FSU exige des engagements clairs pour les AESH, ce qui doit passer par un arbitrage politique à la hauteur. Il s’adresse aux autres organisations syndicales pour construire dès à présent une réponse à cet ultime affront.
Et dans votre école, votre classe, comment ça se passe ?
Pour compléter cette photographie des écoles en cours de déconfinement et continuer à intervenir à tous les niveaux, de l’inspection de circonscription au ministère, le SNUipp-FSU propose un second volet d’enquête qui permettra de saisir plus finement les manques dans l’application du protocole sanitaire, notamment la fourniture de masques en nombre suffisant, les pressions de la hiérarchie pour « faire du chiffre » sur le nombre d’élèves accueillis et la réalité de l’organisation pédagogique retenue.
Adhérons dès maintenant pour l’année scolaire 2020 / 2021
Vos délégué-es du SNUipp-FSU 62 sont toujours mobilisé-es pour vous informer régulièrement et vous défendre. Or notre syndicat ne fonctionne qu’avec les cotisations de nos syndiqué-es. Sans syndiqué-e-s, pas de syndicat ! N’hésitez plus, pour nous soutenir et nous rejoindre : adherer.snuipp.fr/62
Que dois-je faire pour protéger ma santé et celle de mes élèves ?
Saisir le CHSCT !
En cette période difficile de covid 19 et à risques sanitaires élevés, le SNUipp-FSU 62 vous informe et vous donne des outils pour agir et protéger votre santé et celle de vos élèves.
Comment prévenir ?
- Je remplis la fiche individuellement (les personnels ont le droit de remplir chacun une fiche avec les mêmes observations),
- Je donne la fiche (ou j’envoie via ma messagerie professionnelle xx@ac-lille.fr vers adresse de l’école) au directeur/à la directrice de l’école qui vise le document, le met dans le registre RSST et envoie un double à l’IEN,
- J’envoie un double aux élu-es CHSCT de la FSU : eluschsctsnuipp62@gmail.com
- Je conserve une copie de ma fiche
Besoin de parler ?
Dans cette période compliquée vous avez peut-être besoin de parler ? Malgré le confinement, le réseau PAS de la MGEN maintient une activité.
Le Réseau PAS de la MGEN est un service anonyme et gratuit pour tous les agents de l’Éducation Nationale.
Vous pouvez entrer en contact en appelant le 0805 500 005
La reprise dans CES conditions, c’est non ! On récapitule...
Alors que le DASEN souhaite la tenue d’un conseil d’écoles exceptionnel cette semaine, le SNUipp-FSU vous propose une motion (à adapter en fonction des modalités locales).
Le directeur est responsable du Conseil d’école du début à la fin. Les IEN ne peuvent donner que des conseils. Une motion peut être rédigée, signée par les membres présents mais non votée. Elle peut être jointe au PV.
Pensez à envoyer également votre motion au SNUipp-FSU Pas-de-Calais (snu62@snuipp.fr) pour suivre la situation de votre école.
Plus d’infos sur le fonctionnement du conseil d’école
Le SNUipp-FSU propose aux écoles d’écrire directement au DASEN (via l’IEN) pour rappeler que la réouverture des écoles à la date du 11 mai parait prématurée dans notre Académie. Voici un courrier type à adapter en fonction des réalités locales.
Pensez à envoyer également votre courrier au SNUipp-FSU Pas-de-Calais (snu62@snuipp.fr) pour suivre la situation de votre école.
Dans un courrier adressé à la FCPE 62 (première fédération de parents d’élèves), le syndicat dresse une liste non exhaustive du contexte de reprise pour les enfants. Le SNUipp-FSU vous invite à partager ce courrier à tous vos contacts sur les réseaux sociaux.
Courrier à partager sur les réseaux sociaux
Le SNUipp-FSU et d’autres syndicats ont diffusé une pétition demandant que la reprise soit suspendue partout à la mise en place des garanties sanitaires indispensables et à une organisation pédagogique acceptable. Lancée il y a à peine 48 heures, cette pétition recueille déjà largement plus de 50.000 signatures. On amplifie l’action !
Pétition à signer et faire signer
Le SNUipp-FSU a déposé un préavis de grève couvrant toute la période du 11 mai au 4 juillet 2020.
Ce droit permet à tout travailleur de se retirer spontanément de l’exercice de ses fonctions, sans autorisation préalable de son employeur, à condition qu’il dispose d’un motif raisonnable de penser qu’il est exposé à un danger grave et imminent pour sa vie et sa santé. L’exercice de ce droit doit simplement faire l’objet d’une information de l’employeur.
Complétons notre Journal du (dé)confinement

Le SNUipp-FSU 62 a décidé de publier le « Journal du (dé)confinement » basé sur vos témoignages.
L’objectif est de garder les traces de notre quotidien pendant le confinement et le déconfinement : la continuité scolaire (et non "pédagogique" !), la solidarité, vos difficultés, vos errements, les injonctions, les outils numériques, les conséquences inattendues, la solidarité, les relations avec les élèves, les parents, voire au sein de sa cellule familiale, la perspective d’une reprise et la reprise effective.
Tous ces petits riens qui seront vite oubliés dans un avenir proche, aussi bien par notre hiérarchie que nos gouvernants. Mais que nous ne manquerons pas de rappeler dans chacun de nos échanges avec l’Administration.
Tous ces petits riens qui participent tous à la vision collective de notre métier.
Les témoignages seront tous anonymés avant d’être publiés.
Merci de votre participation, A toutes et tous, portez vous bien !
Affichez sur les réseaux sociaux votre solidarité avec tous.te.s les agents du service public dont l’action au quotidien permet de freiner la propagation du virus !
Des ressources pédagogiques
Le SNUipp-FSU met à la disposition des enseignantes et des enseignants des écoles une série de liens vers des contenus pédagogiques et culturels. Un recensement non exhaustif qui évoluera au fil des propositions des différents acteurs.
Voici des articles qui recensent des liens, des idées simples à proposer à mettre en œuvre pour les enfants avec des parents qui restent des parents.
N’oubliez pas que chaque équipe pédagogique doit choisir un fonctionnement selon son contexte scolaire.