Le retour à l’école des élèves suite à la crise sanitaire et la rentrée à venir mettent en évidence la nécessité de pouvoir compter sur des moyens accrus pour soutenir les élèves les plus fragiles et les plus affectés par la crise que traverse l’école. Des moyens indispensables aussi pour accompagner les familles et les équipes éducatives. Mais « comment faire face ? », alors que près de 80 postes de RASED sont encore supprimés pour la rentrée prochaine. C’est la question que posent le SNUipp-FSU et les dix organisations réunies dans le Collectif National Rased dans leur communiqué de presse du 14 mai dernier. Le collectif dénonce « la poursuite du démantèlement du dispositif d’aide aux élèves engagé il y a une dizaine d’années, et demande un investissement significatif de l’État dans ce qui reste un moyen d’aide irremplaçable, au plus près du terrain et des besoins de la communauté éducative. »
Communiqué de presse, lettre ouverte au ministre, demande d’audience, publication d’un « 4 pages », le SNUipp-FSU au sein du collectif n’a eu de cesse tout au long de l’année d’alerter et de mobiliser la profession sur l’importance de ce dispositif que les ministères successifs ont remis en cause. Mais ces interpellations restent pour l’instant lettre morte. Le collectif national RASED ne désarme pas et envisage pour la rentrée 2020 une journée nationale des RASED, déployée sur tout le territoire.
Le SNUipp-FSU en appelle à une mobilisation massive pour que les enseignant·es des écoles, les familles et les élèves retrouvent la possibilité réelle de faire appel à ce dispositif d’aide dans le quotidien de la classe et des écoles pour prendre en charge ou prévenir la difficulté scolaire.