Que ce soit pour 2013 ou que ce soit pour la préparation du passage à 2014, cette réforme se fait sans les enseignants, parfois contre eux et n’a pas été articulée avec des mesures significatives pour le métier en terme de temps, de salaires et de formation continue.
Au final, c’est un sentiment d’insatisfaction qui prédomine. Même si des enseignants témoignent de réussites, fruit généralement d’une concertation approfondie s’appuyant sur une expérience et des moyens pour le périscolaire, la majorité fait état d’un vrai mécontentement : ils ont le sentiment d’être perdants sans pour autant que les enfants soient systématiquement gagnants : conditions de travail dégradées, impact sur la vie personnelle en temps ( trajets, animations pédagogiques les mercredis après-midi) et en argent ( trajets et garde d’enfant).
Pour 2014, les leçons ne semblent pas avoir été tirées. Plus de la moitié des conseils d’école n’ont pas été écoutés.
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