Les délégué-es du SNUipp-FSU 62 ont participé au CTSD « ajustements de la carte scolaire et rythmes scolaires » du 02 septembre 2021. Compte-rendu
Déclaration FSU
Extrait :Sous couvert de prise en compte du rural ou des écoles orphelines, l’expérimentation de la contractualisation est porteuse d’une remise en cause radicale de l’Éducation prioritaire. D’abord, parce que les critères sociaux sont noyés dans d’autres critères comme celui de l’isolement géographique. Ensuite parce que l’attribution de moyens passera par des Contrats Locaux d’Accompagnement et une contractualisation école par école, établissement par établissement, ouvrant l’attribution de faibles moyens pour trois ans. A ce stade, beaucoup de points restent opaques notamment les critères qui justifieraient une généralisation, l’avenir des REP ou les droits des personnels.
Compte rendu FSU
Au mois de juin, la FSU avait demandé au DASEN d’organiser un CTSD d’ajustement de carte scolaire. Nos demandes sont restées sans réponse. Pourtant, plusieurs écoles nous avaient contactés pour nous faire part d’une évolution de leurs effectifs. Les équipes pédagogiques attendaient des réponses afin de pouvoir commencer l’année sans incertitude. Malheureusement, il leur a fallu attendre le 3 septembre pour être fixées, et pour 5 d’entre elles, récupérer le moyen qui leur avait ôté en février !
Dans sa déclaration, en plus de revenir sur les annonces ministérielles, les réformes en cours et certaines revendications de certains corps du métier, la FSU a dénoncé les pressions hiérarchiques qu’ont subi les enseignant-e-s pour mettre en place l’allègement de classes dites prioritaires, même si aucun moyen supplémentaire ne leur avait été octroyé pour cela.
A l’issue de ce CTSD, on dénombre :
- 5 abandons de fermeture
- L’école maternelle à Isbergues
- L’école maternelle Jean de la Fontaine à Tournehem-Sur-La-Hem
- L’école élémentaire à Balinghem (RPI 134)
- L’école élémentaire Pasteur à Wimereux.
- L’école Primaire à Brimeux (RPI 42)
- 3 ouvertures
- L’école maternelle Hélène Boucher à Eleu-dit-Leauwette
- L’école élémentaire Marie Liétard à Liévin
- L’école élémentaire Jean Macé à Liévin
- 5 moyens supplémentaires au titre de la ruralité
- L’école primaire d’Audresselles primaire
- L’école primaire du RPC de Bapaume
- L’école Primaire de Senlecques (RPI n°45)
- L’école maternelle d’Ergny (RPI n°69)
- L’école élémentaire d’Ouve-Wirquin élémentaire (RPI 116)
Vous trouverez ci- dessous les projets de mesures particulières :
Le SNUipp avec la FSU est intervenu et a défendu toutes les situations dont il avait eu connaissance. Notre organisation syndicale a été la seule à voter CONTRE les mesures proposées par l’IA. Même si les ouvertures et les abandons de fermetures actées sont tout à fait justifiés, beaucoup d’écoles garderont cette année encore des classes surchargées ! Explications :
Revendications du SNUipp FSU :
Le SNUipp-FSU revendique que le nombre d’élèves par classe ne dépasse pas :
- 20 élèves en éducation prioritaire
- 25 en ordinaire
Or, nous comptons encore plus d’une centaine d’écoles dont l’effectif est supérieur.
Le SNUipp-FSU réclame aussi :
- que tous les élèves (ULIS, 2 ans en ordinaire) soient pris en compte dans les effectifs des écoles,
- que les classes à multiples niveaux soient prises en considération,
- mais également que les postes ASH, de remplaçants, d’enseignants référents, de CPC... soient en nombre suffisant pour permettre de meilleures conditions d’apprentissage et de formations initiale et continue.
Le SNUipp et la FSU dénoncent les propos du SNE :
Lors du CTSD 1er degré qui s’est tenu le jeudi 2 septembre 2021, la FSU a dû rappeler au sein de l’instance les valeurs républicaines de l’école publique et défendre le principe de la laïcité. En effet, un représentant du SNE, dont nous espérons que les propos n’engagent que lui et pas son organisation syndicale, a évoqué « une crainte sanitaire » et a questionné l’administration sur la « mise en quarantaine » d’enfants « étrangers » ainsi que de celle de leurs parents « revenant du pays ».
Ces propos, au bas mot maladroits, sinon scandaleux et racistes, enfreignent les règles d’accueil de l’école publique. Ces propos stéréotypés, qui amalgament couleur de peau, origines, religion, nationalités, ciblent des enfants par leurs origines familiales. Il ne s’agit pas là d’un incident, mais bien d’un fait plus grave et dangereux. La FSU est la seule organisation syndicale à avoir réagi et interpellé l’administration suite à ces propos qui en plus, n’avaient aucun rapport avec le CTSD carte scolaire. L’IA a alors rappelé au représentant du SNE les principes de laïcité, l’interdiction du « délit de facies » ! Il a également précisé à la demande de la FSU que toutes les familles d’écoliers, sans exception et distinction, avaient les mêmes droits et étaient sujets aux mêmes règles.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que des propos condamnables sont tenus dans une instance paritaire par des représentants du SNE. Ainsi, l’IA et le SNUipp-FSU avaient déjà dénoncé les propos sexistes d’une déclaration liminaire du SNE en CAPD.
Si la parole raciste et sexiste se banalise ces dernières années, il n’est pas question pour la FSU de l’accepter et de s’y familiariser. Fidèle à ces mandats humanistes, la FSU combattra toujours et en tous lieux les idées et propos d’extrême-droite, qui au-delà de la provocation, cherchent à scinder la population en lieu et place de recherche de l’unité et du vivre ensemble.
Contacter les délégué.es FSU en CTSD :
![]() Référent bassin Lens-Hénin-Liévin Envoyer un message à David BLOTHIAUX 07.67.29.61.31 |
![]() Référent bassin Arras Ternois / Béthune Envoyer un message à Alexandra DEHOUCK 07.82.49.48.85 |
![]() Référent bassins Boulogne-Montreuil / Calais-St Omer Envoyer un message à Arnaud DELPLANQUE 07.81.55.67.10 |