LA VOIX DES FORMATRICES ET FORMATEURS du 1er degré commence à se faire entendre, jusqu’au Conseil supérieur de l’éducation, et des premiers bougés sont à mettre au compte des diverses mobilisations : une augmentation de 500 euros par an de l’indemnité des CPC et la création de 100 postes sont annoncés pour 2022.
Mais dans le même temps, quelle évolution du métier de formateur·trice s’engage ? Après une réforme-surprise du CAFIPEMF, les discussions post-Grenelle ne vont pas dans le bon sens. Alors que la surcharge, mais aussi la perte de sens du métier sont au cœur des expressions des formateur·trices, le ministère veut ouvrir la possibilité pour certain·es CPC de participer à des missions relevant de l’inspection. La mission de formation, de conseil et d’aide à la construction de la professionnalité enseignante n’est pas compatible avec cette évolution.
Les formateurs et formatrices du 1er degré, et l’ensemble de la profession, doivent être informés du sort fait à la formation.