Alors que la FSU-SNUipp, avec la FSU, a dénoncé à de nombreuses reprises la maltraitance institutionnelle dont sont victimes les AESH, la fin de l’année scolaire aura aussi été l’occasion de nouvelles pressions exercées sur ces collègues, déjà en situation de grande précarité.
L’élément le plus marqueur en a été la vague de non renouvellements de contrats qui a touché un grand nombre d’AESH partout en France. Pourtant, les recrutements ne sont pas toujours garantis partout et surtout, ils ne permettent pas de pourvoir toutes les notifications d’accompagnement des élèves en situation de handicap. Dans ces conditions, ces arrêts de contrat sont inadmissibles, aussi bien pour les élèves que pour les personnels qui se retrouvent brutalement sans aucune perspective professionnelle. Ils interviennent aussi le plus souvent suite à des arrêts maladie ou après six années de services.
Début juillet, la FSU-SNUipp a été reçu en audience par le DGRH. Celui-ci a confirmé qu’aucune consigne ministérielle n’a été donnée pour ne pas renouveler les contrats arrivant à leur terme, comme il a rappelé que l’école inclusive reposait aussi sur la pérennisation des missions des AESH. En l’absence d’amélioration, la FSU-SNUipp s’engage à poursuivre l’action pour dénoncer les conditions imposées par les administrations.
Il reste encore beaucoup à gagner pour les AESH, notamment en termes de salaire, de statut et de reconnaissance professionnelle. La FSU-SNUipp s’engagera sans réserve, dès la rentrée, avec la FSU, pour gagner une amélioration rapide de la situation des AESH comme le président de la République s’y est engagé lors de sa campagne électorale.