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Par : SNU62
Publié : 23 août 2022

Psychologues de l’Education nationale

[PsyEN] Des besoins réels

août 2022



La FSU-SNUipp revendique un nombre de places au concours à la hauteur des besoins afin qu’aucun poste ne reste vacant et s’oppose à la contractualisation galopante.

Bien que la circulaire de rentrée 2022 place la santé psychique des élèves ainsi que le repérage et le suivi des élèves présentant une fragilité psychologique comme une priorité absolue, les psychologues de l’Education nationale ne seront pas suffisamment nombreux pour pouvoir répondre à cette urgence en septembre.

Le recrutement par concours (-29/155 places aux concours ) ne permet plus de remplacer les départs (retraite, démission, fin de détachement...) et le nombre de postes vacants à l’issue des mouvements intra-académiques accentue la dégradation des conditions de travail :

  1. la circulaire RASED n° 2014-107 du 18-08-2014 sectorise l’intervention des psychologues sur une circonscription et lorsqu’un secteur d’intervention est vacant, il est redistribué aux autres psychologues et ce en plus de leur secteur initial.
  2. en parallèle, l’assèchement des RASED (peu de départs en formation d’enseignants spécialisés, quasi-disparition d’enseignants spécialisés à dominante relationnelle…) isole de plus en plus le psyEN et entrave le travail en équipe. Les regards croisés nécessaires à la réflexion autour de la difficulté scolaire s’appauvrissent. On ne peut alors que constater une dérive vers une surmédicalisation et une externalisation de celle-ci.

Depuis 2017 et la création du corps des psyEN, la FSU-SNUipp ne cesse de revendiquer un nombre de places au concours à la hauteur des besoins afin qu’aucun poste ne reste vacant et s’oppose à la contractualisation galopante.